En ce mois de Ramadan, le marché couvert de la ville de Relizane, datant de l'époque coloniale, est dans une situation marquée par l'insalubrité. Restructuré à coups de certaines de millions de centimes, un sacrifice financier consenti par la commune en lui consacrant presque la totalité des PCD il y a maintenant plus de 4 ans, le marché des fruits et légumes, complètement rénové depuis quatre années de cela par la commune de Relizane, avec le revêtement de toute son étendue et ses allées, connaît une situation déplorable. Cet acquis n'a pas été préservé du fait de la négligence des vendeurs non habitués apparemment à la gestion des déchets générés par le pourrissement d'une partie de la marchandise, laquelle est jetée dans des endroits réservés, en principe, pour le stockage des produits nouvellement arrivés et commercialisés. Cette habitude de créer des monticules de détritus aux alentours du marché et à proximité des étals a créé d'autres situations plus gênantes, d'autant plus qu'il s'agit d'atteinte à l'environnement et à la santé publique. Après la fermeture dudit marché, les odeurs des produits décomposés abandonnés à même le sol rendent, évidement, l'atmosphère nauséabonde et exécrable pour la clientèle obligée de faire ses emplettes dans ce marché, n'ayant d'autre alternative. La responsabilité de l'APC n'est pas engagée du moment que c'est à l'adjudicataire du marché que revient la charge de nettoyer les lieux et d'assurer quotidiennement la collecte des déchets, et ce, conformément au cahier des charges qui accompagne l'adjudication du marché. Toutefois, le non-respect des clauses du contrat devra faire réagir les services municipaux, notamment le service d'hygiène communal, et ce, afin de préserver les citoyens de l'insalubrité dans ce lieu public.