Si le centre-ville de Hadjout est partiellement propre, dans les quartiers périphériques le constat n'est pas du tout brillant. La majorité des quartiers croulent sous les immondices, présentant un aspect hideux et malsain. Il faut souligner que le manque de civisme de la part des citoyens et le laxisme des autorités locales y sont pour beaucoup dans cette affaire. La cité des 500 logements de Fades est infestée par les rats, mettant en danger la santé des habitants. Tandis qu'à la cité des 200, 300 et 150 logements, ce sont les mêmes scènes de saleté et d'insalubrité. Selon les locataires, les services de ramassage des ordures de l'APC ne viennent que rarement nettoyer les détritus et le cas échéant procéder à l'enlèvement des ordures. Cette situation a non seulement encouragé la prolifération des rongeurs mais occasionne aussi des désagréments compte tenu des odeurs pestilentielles qui s'y dégagent les risques d'entraîner des maladies. Cette situation, qui prévaut dans toutes les localités de la wilaya de Tipasa, pose un sérieux problème de gestion des ordures ménagères. Que ce soit dans les agglomérations ou sur les routes pittoresques de la côte tipasienne, les ordures jonchent la chaussée et rien n'est fait pour juguler ce phénomène. Pourtant, il existe une police urbaine qui doit jouer son rôle et sévir le cas échéant mais le plus absurde est le fait que la direction de l'environnement, une structure officielle, semble dépassée par les événement et se confine dans un silence qui en dit beaucoup. Il existe bel et bien des inspecteurs de l'environnement et leur rôle est justement de pallier ces dépassements en verbalisant les communes qui ne respectent pas la loi et par ricochet les citoyens qui jettent n'importe où leurs déchets sans se soucier de l'environnement. A titre indicatif, mêmes les ruines romaines, ce lieu historique, n'échappent pas aux ordures où en principe la propreté est de rigueur. Le manque d'hygiène est forcément une source de maladies, et pour y remédier, les autorités locales, à leur tête la Direction de l'environnement, doivent se pencher sérieusement à éradiquer les décharges sauvages.