Cette inquiétude grandissante met en émoi une population qui n'arrive pas à comprendre la déchéance de cette commune de la Mitidja qui jouissait pas le passé d'une notoriété en matière d'hygiène et de civisme. Cette situation lamentable n'honore d'aucune manière le passé de cette cité. Si le centre ville est propre, il faut faire le tour des quartiers populaires ou les ordures jonchent le sol et ne sont pas ramassés par l'APC. Ces détritus restent parfois des jours durant, ce qui empoisonne la vie des citoyens par les odeurs nauséabondes qui s'y dégagent et qui constituent un endroit de prédilection pour tous les types de rongeurs, notamment les rats. Aussi les décombres des anciens sites d'habitations précaires et principalement celui de Sempac en bordure de l'oued Meurad qui sont omniprésents par leur aspect hideux. Une opération de destruction de site avec le relogement des habitants a eu lieu il y a plus de deux mois. Par ailleurs, l'ancien marché informel du centre-ville reste un lieu ou prolifèrent les rats, et ce malgré le ramassage des décombres des baraquements. Autour de la cité des 500 logements Fades, les détritus sont jetés à même le sol par les habitants qui, faut-il le souligner, ne respectent aucunement l'environnement. Lors d'une visite d'inspection de Ouchen Mohamed, wali de Tipasa, à la nouvelle école située dans ce quartier, le président de l'APC s'est fait tancer par l'autorité de wilaya pour la saleté aux abords des logements FADES. A priori, citoyens et élus locaux ne font aucun effort pour améliorer un tant soit le cadre de vie des citoyens et pour cette raison, la ville de Hadjout est devenue sans contexte la plus sale de la wilaya. Sur un autre chapitre, agressions, vols et insécurité sont le quotidien d'une population qui commence à désespérer. Tous souhaitent qu'avec l'arrivée du nouveau chef de Sûreté de daïra, la sécurité va s'installer dans cette paisible ville.