Au moment où tous les syndicats autonomes en plus de la FNTE acceptent la proposition du ministre de l'éducation nationale, Boubakeur Benbouzid, le Conseil des Lycées d'Algérie (CLA) préfère boycotter les élections des commissions des œuvres sociales prévues le 7 décembre prochain pour observer une journée de protestation. Au moment où tous les syndicats autonomes en plus de la FNTE acceptent la proposition du ministre de l'éducation nationale, Boubakeur Benbouzid, le Conseil des Lycées d'Algérie (CLA) préfère boycotter les élections des commissions des œuvres sociales prévues le 7 décembre prochain pour observer une journée de protestation. En effet, le CLA procède à contre-courant des autres syndicats majoritairement autonomes. Alors que ces derniers préfèrent passer le référendum et les élections des commissions chargées de la gestion de œuvres sociales, le CLA dénonce l'attitude du ministère envers les syndicats et la famille de l'éducation. Une attitude «désapprouvée» et traduite par les décisions du ministère de l'Education nationale (MEN) qui ne prennent pas en compte les doléances des acteurs du secteur. Selon le communiqué de ce corps syndical, ce dernier estime qu'il n'y a toujours pas de vrai référendum sur les œuvres sociales. Face à cette situation décrite par le CLA, le syndicat sera présent le 7 décembre prochain non pas pour participer au référendum et aux élections mais pour dénoncer l'opacité avec laquelle la tutelle prend ses décisions qui, souligne-t-il, «engagent plusieurs générations en solo et sur les promesses non tenues ainsi que le versement des rappels des PES en totalité en une seule tranche car leur valeur ne cesse de diminuer depuis 2008». Le CLA dénonce la «hogra» avec laquelle le secteur est géré et malmené en insistant sur le fait que l'éducation est le seul secteur pour lequel on affiche ses rappels par la presse et le seul à qui, on demande d'attendre pour les toucher en plusieurs tranches. A travers son communiqué, ce syndicat a tenu à rappeler que le secteur souffre de graves problèmes auxquels on ne prête pas d'importance, à savoir la surcharge des classes - plus de 45 élèves par classe - et le manque flagrant de professeurs de mathématiques, de physique et de langue dans le primaire. Des problèmes qui font régresser, selon eux, le niveau des élèves et par conséquent, affecteront l'ensemble de l'éducation nationale, mais qui semblent être délaissés par tout le monde. Dans ce contexte, le CLA a démenti et dénoncé les chiffres soi-disant satisfaisants de la réforme qui satisfait même les parents d'élèves qui se retrouvent indirectement «complices».