Alors que d'après certaines sources citant des diplomates européens, le Qatar et l'Arabie saoudite ont conclu des contrats pour l'envoi d'armes à la rébellion, la Turquie, la Belgique et la France, ainsi que le régime sioniste sont les signataires de ce contrat d'armement auquel participent également la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. De même, selon le quotidien britannique Daily Telegraph, un certain nombre de chefs de tribu irakiens ont reconnu avoir envoyé leurs combattants pour y mener des opérations militaires contre le régime syrien et appuyer les opposants. Riad Hadad, ambassadeur syrien à Moscou, a déclaré lors d'un point de presse que «les responsables syriens avaient arrêté un grand nombre d'individus armés dont les aveux seraient diffusés par la télévision après la fin de l'enquête. Selon l'ambassadeur syrien, le gouvernement sait maintenant d'où ces individus sont venus, qui les soutient et comment ils ont réussi à passer les frontières. Indubitablement, l'objectif principal de cet armement arabo-occidental est d'affaiblir l'axe de la résistance et de garantir la sécurité du régime sioniste». Pour sa part, Issac Hertzog, ministre des Services sociaux du régime sioniste, a déclaré que, «lors d'une rencontre avec les opposants syriens, ces derniers avaient promis d'établir des relations amicales avec Israël après la chute d'Assad». Aussi, Ayyoub Kara, vice-Premier ministre israélien, en lien avec les opposants syriens, a notamment confirmé que ces derniers sont pour des rapports amicaux avec Israël. Cette approche conspirationniste de la crise est également trahie par les récentes arrestations de mercenaires de tous bords sur le territoire syrien. C'est une «aide humanitaire», nous rétorquerait Obama. Pendant ce temps, les forces sécuritaires syriennes continuent d'arrêter ces «humani-taires». Après les soldats français, ce sont des salafistes, des Qataris, et autres «frères» qui sont neutralisés régulièrement par les forces de sécurité syriennes. Dans un entretien au quotidien Al-Binaa, des sources diplomatiques à Beyrouth ont indiqué qu'un des groupes armés arrêtés possédait des téléphones mobiles. «Après l'examen par les forces sécuritaires, les appareils se sont avérés portant des segments qui servent à la fabrication des EEI (Engins Explosifs Improvisés), et des cartes pour des sites militaires syriens». Ces sources ont également signalé que davantage de faits seront exposés durant les prochaines heures, concernant l'activité de ce groupe et ses dirigeants. Plus grave encore, cette source met en exergue cette «aide humanitaire» d'Obama : «L'ambas-sadrice américaine au Liban, Maura Connelly, supervise directement la salle d'opérations de l'ambassade américaine à Awkar, pour assurer le trafic d'armes et infiltrer les militants en Syrie». Affirmant notamment que des opérations similaires se font dans les ambassades américaines des pays voisins à la Syrie, surtout en Jordanie et en Turquie. «Ces opérations sont coordonnées directement et conti-nuellement par les services de renseignements turcs, français, saoudiens et qataris», ont expliqué ces sources diplomatiques au quotidien Al-Binaa. Pas étonnant. Au nom de quoi agirait-on ainsi ? «Aide humanitaire» !, vous rétorqueraient Obama et consorts. Alors ? C'est pour quand cette «No Flying Zone» ? (Suite et fin)