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Incertitude à Bamako, les putschistes toujours plus isolés
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 03 - 2012

De plus en plus isolés à l'étranger, comme au Mali, les auteurs du putsch contre le président Amadou Toumani Touré tentaient samedi de mettre fin à la dangereuse incertitude régnant dans le pays et garder le contrôle de la situation face à une possible contre-offensive loyaliste. Un calme précaire et tendu par endroits régnait à Bamako, où l'activité tournait toujours au ralenti, a trois jours après le coup d'Etat.
Quelques véhicules militaires sillonnaient à vive allure les principales avenues du centre-ville, où banques et stations-service restent fermées, posant un problème croissant de manque de liquidités et de carburants. Hier, dans un nouveau et court message diffusé par la télévision publique ORTM qu'ils occupent, les mutins du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) ont appelé «les propriétaires des stations essence à ouvrir» leurs établissements. «Des mesures sécuritaires ont été prises depuis 4h du matin» pour prévenir les pillages, a souligné un porte-parole, soulignant que le «président» du CNRDRE continuer d'«exprimer son profond regret pour les désagréments subis par les uns et les autres». L'ORTM restait sous le contrôle des militaires et continuait de diffuser des émissions de musique traditionnelle, en alternance avec les précédents messages des mutins assurant que «tout va bien» et invitant les Maliens à «vaquer normalement à leurs occupations». Vendredi soir, des informations contradictoires avaient circulé sur la situation à Bamako et le sort du chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, en lien avec une brève interruption du signal de la télévision publique. Des soldats du rang dirigés par le capitaine Sanogo ont annoncé jeudi avoir déposé le président Touré, dissous toutes les institutions du pays et suspendu la Constitution, après des affrontements avec des loyalistes autour de la présidence. Ils ont accusé le président Touré, ainsi que leurs supérieurs hiérarchiques, d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touarègue et les groupes islamistes, en particulier Al-Qaïda au Maghreb islamiques (Aqmi), qui mènent depuis la mi-janvier une vaste offensive dans le nord-est du pays. Les mutins du CNRDRE, dont la plupart sont issus de la troupe, et leur chef, ont leur quartier général dans la caserne de Kati, à 15 km de Bamako. Le sort du président Touré reste pour l'instant toujours inconnu. On ignore si, protégé dans un endroit inconnu par des militaires loyalistes, il préparerait la contre-offensive, comme l'assurait jeudi son entourage, ou s'il est prisonnier des mutins. Le chef de l'Etat «va très bien, il est en sécurité», a assuré vendredi le capitaine Sanogo, refusant cependant de dire où il se trouve. Les dirigeants du gouvernement renversé sont «sains et saufs» et seront «prochainement remis à la justice malienne», a dit l'officier. Des pillages isolés et des tirs sporadiques continuaient d'être signalés samedi dans la ville, alors que les premières heures du putsch avaient été marqués par de nombreux pillages, pour lesquels le chef de la junte s'est «excusé» et auxquels il s'est engagé à mettre fin. A l'incertitude sur la situation militaire, s'ajoute l'incertitude politique sur les projets de la junte : à cinq semaines du premier tour de la présidentielle prévu le 29 avril, le coup d'Etat a été condamné par 12 des principaux partis politiques maliens, fragilisant un peu plus la position des putschistes. Hier, un responsable de l'un de ces partis a été brièvement interpellé par des militaires à son domicile de Bamako. Trois autres hommes politiques, qui ont requis l'anonymat, ont indiqué être entrés «en clandestinité». Le coup d'Etat a été unanimement condamné sur la scène internationale. Une délégation conjointe de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), de l'UA et de l'ONU, a séjourné à Bamako vendredi, a-t-on appris de sources concordantes. Ses membres se sont entretenus par téléphone avec le capitaine Sanogo, celui-ci ne s'étant pas déplacé en ville pour des raisons de sécurité, selon un diplomate africain. Ils ont pu cependant rencontrer des représentants des putschistes, afin de «livrer un message aux autorités du Mali», selon la télévision malienne. Le chef de la junte a par ailleurs promis d'autoriser le départ des ministres kényan et zimbabwéen des Affaires étrangères, ainsi que le secrétaire d'Etat tunisien en charge des affaires africaines, bloqués dans la capitale depuis le coup d'Etat, a par ailleurs annoncé une source à l'UA. Les frontières terrestres et aériennes du pays restent fermées depuis jeudi et un couvre-feu est en vigueur de 18h (locales et GMT) à 6h.

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