Rencontré à l'hôtel Royal, en marge du 6e Festival d'Oran du film arabe, le célèbre acteur égyptien, Ahmed Rateb a exprimé sa satisfaction d'assister à la première à ce festival qui, selon lui, constitue un espace cinématographique favorable au rapprochement des peuples arabes. L'acteur égyptien Ahmed Rateb n'a pas caché sa joie de participer à ce festival. Il déclare que ce festival attendu chaque année, a un grand rôle dans l'ouverture du cinéma arabe, ajoutant dans ce cadre, que le cinéma algérien est très développé et profond et son public est de plus en plus large, voire éclectique. Il ajoutera par ailleurs, que le cinéma est porteur de messages et de paix. Pour Ahmed Rateb, le 7e art s'est développé grâce à l'apport et aux capacités des jeunes cinéastes qui ont, à leur tour, contribué au développement de ce secteur en Algérie. «Je suis le cinéma algérien à travers les différentes chaînes télévisées, je le trouve profond et les sujets traités sont diversifiés et très intéressants», a-t-il poursuivi. Notre interlocuteur a souligné, également que ce Festival est une occasion pour ces jeunes cinéastes d'échanger leurs expériences d'autant que le cinéma a connu un développement important en matière de techniques. «En tout cas, cette occasion m'a permis de participer à ce grand rendez-vous et de voir, pour la première fois, la ville d'Oran», nous avouera l'acteur. L'acteur nous dévoilera, par ailleurs, lors de cette rencontre sa nouvelle pièce théâtrale intitulée : «El Mahroussa wa El Mahrous», sans donner de détails sur ce projet artistique et d'ajouter seulement : «Je ferai cette pièce théâtrale en compagnie d'une pléiade de comédiens égyptiens notamment de la comédienne Sawsan Badr et Ahmed Sayam.» A noter que Ahmed Rateb a, à son actif 70 films dont 13 tournés avec Adel Imam, à savoir «Le Terroriste», «L'Amour au pied des Pyramides» ou «Le 7e sens» d'Ahmed Mekki, sorti en 2005. Parmi ses films, on citera : «L'immeuble Yacoubian» (2006), «Irhab Wal Kabab» (1993), «Bab El Wazir» (1982), «Zeyaret El-Sayed El-Raïs» (1994), «Oum Kultum» (feuilleton, 1992) , «Joha Al-Masri» (feuilleton, 2002), «El Hasa El Sabaa» (2005), «Sefara Fi El-Omara» (2005) et «El Tagrubah El Danemarkiyah» (2003).