Le long métrage «El Shooq» du réalisateur égyptien Khaled El-Hagar a été projeté, lundi après-midi, à la salle de cinéma Maghreb à Oran, dans le cadre du 6e Festival d'Oran du film arabe, en présence du réalisateur qui était accompagné de la comédienne Doaa Teama. Ce film est le troisième long-métrage à rentrer en compétition officielle dans la catégorie longs-métrages. Réalisé par Khaled El-Hagar en 2011, sur un scénario de Sayed Rageb et interprété par Sawsan Badr, dans le rôle principal Sayed Ragab, Ahmed Azmy, Ruby, Merihan, Ahmed Kamal, Mohamed Ramadan, Doaa Teama..., ce film relate en deux heures, l'histoire de Fatma, une mère d'une famille pauvre d'Alexandrie dont le plus jeune des enfants est atteint d'une maladie des reins. La mère, pour avoir la somme nécessaire pour soigner son fils, se voit obligée de quitter le domicile familial avec ses deux filles pour aller au Caire et essayer de rassembler la somme requise. A son retour, elle retrouve son enfant mort. Mais l'aventure ne s'arrête pas là car elle doit encore faire vivre le reste de la famille. Le film est truffé de scènes tragiques montrant la situation sociale difficile des couches défavorisées en Egypte. Elles décrivent les douleurs, les peines et les tragédies vécues par une mère qui pour faire un mariage d'amour a dû s'échapper de sa famille - aisée - à Tanta pour aller mener une vie de misère à Alexandrie où elle s'est installée avec son époux. Le cinéaste a estimé que son film aborde dans son contexte des problèmes sociaux vécus par les familles pauvres au cœur d'un quartier pauvre en marge de la projection de son film, ajoutant, par ailleurs, que le tournage de ce film a été achevé en 2011 et projeté le 5 janvier 2012. Il a également précisé que le rôle principal a été donné à la comédienne Sawsan Badr «une comédienne qui a reçu un prix pour sa juste interprétation du personnage. Un rôle qui nécessite beaucoup d'attention et de réflexion», avouera-t-il, avant d'ajouter : «ce film a été distingué comme meilleur film au Festival du Caire en 2012 et va encore concourir pour l'oscar.» A noter que le cinéaste Khaled El-Hagar a, à son actif, d'autres réalisations. En 1989, il se rend aux Etats-Unis pour poursuivre des études cinématographiques. Il a participé à 150 festivals du cinéma. De notre envoyé spécial à Oran,