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Le sport, la culture, les prolongations de la mort subie
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 03 - 2013

En Occident, les activités de nature culturelle et d'intérêt public sont souvent conçues librement en spectacles publics attractifs, puis happées par une industrie de monopole privée, enfin développées et produites par elle pour constituer une source faramineuse de revenus financiers exclusifs.
Et de ce processus, seront créés de nouveaux emplois, plus ou moins fourre-tout, mais réservés à des privilégiés sélectionnés, bénéficiant de privilèges énormes. Et toute la réussite du truc de ce drôle de machin qui procure de la richesse à excès, est là mon frère : dans l'implication de l'homo sapiens marginal, organisé à vivre en groupe prédateur et de butins, au-dessus du lot du commun des mortels, sans y paraître. En te méprisant. La télévision, le cinéma, le théâtre (ou son pendant, la politique), la distraction en générale sont devenus captifs de processus de production d'un gisement inouï d'emplois bidons, professionnalisés à outrance. Dans le but social cardinal d'être sévèrement maîtrisé par des exploitants normalement disqualifiés de toutes activités du genre, mais propriétaires du machin, donc indéboulonables. La culture dans tout cela diriez-vous ? Peuh... Et la combine fonctionne à merveille. Car l'industrie en rapport est mise au service de la propagande sans frontières fabriquant pas moins mais «énormissime», le pouvoir de gérer les affaires publiques nationales d'un pays et plus si affinités. Une industrie également mise au service de la publicité de consommation dépensière populaire, cette manne de plébéiens rapaces, virevoltant à la périphérie sécurisée de la cours des miracles et de ses lois implacables ! Faut être complètement givrés pour imaginer que le sport en général générateur de spectacles et profits démesurés, et le football en particulier, aient pu échapper à la prédation organisée en système. Méfaits du sport qui auraient atteint l'étendue de la planète, et compromis continents et pays... et des hommes en vue. C'est dans cette brèche tentaculaire de modèle de référence, que le football algérien pourrait avoir été malheureusement précipité. Sans disposer d'aucune des capacités, exigées et indissociables de parvenir au niveau de mise en œuvre européenne : c'est-à-dire fabriquer du spectacle, monter son industrie, engranger de gros rapports de fric, SIF (spectacles, industrie, fric ) ou FIS (fric, industrie, spectacle), pour la mnémotechnique, au choix mon frère. Si dans ce concept couru, les Espagnols, Anglais, Italiens, Français, Allemands entres autres, constituent les principaux acteurs des industrie des shows nationaux, continentaux ou mondiaux en tirant profits purement capitalistes substantiels, c'est d'avoir superviser et développer la source, la pratique amateur populaire. Névralgique, la source gratos ! En Algérie d'abord, l'urbanisme sauvage, la scolarisation en désynchronisation évidente de la vie sociale de l'enfant, ont désintégré le substrat du terreau du football précoce talentueux en héritage. Mais de plus, les associations ont opéré comme il en est advenu des épiceries de notoriété, simplement disparues et avec leur nature et objet traditionnels indispensables au bien vivre. Désormais trône l'infâme comptoir à même le portail, donnant sur la rue du beylik, en s'échinant à augmenter sa surface de non-stockage et refourguer un produit toujours en rupture ou périmé. Mais plus cher, dans les périodes de disette, donc à entretenir la disette, sous vos applaudissements. Et de même du football national algérien Aujourd'hui, nous en serions peut-être à nous interroger sur un sérieux point de rupture. Celui équivoque de poursuivre ou non dans la voie inopérante et sans issue du «spectacle, industrie, fric et inversement» d'obédience mondialiste au-dessus de nos moyens et capacités ? En qualité de faire part folklorique, et chèrement payer les ponctions à perpètre aux budgets socioculturels des finances publiques algériennes, autrement préoccupées par les problèmes de société en devenir ? Et pour quelques dollars de plus, on nous maintiendra des strapontins de figurations caricaturales aux messes byzantines d'un football mondial à la dérive de tous les objectifs humains de première urgence ; le strapontin tout en serait peut-être que là ? Le sauve qui n'épargne aucune institution ni job autour du foot... Ne pas poursuivre ? Et dire qu'en football algérien, la nature et finalité de la philosophie dominante imposée par le mondialisme ruineux et ses paillettes factices, les supplétifs, nature et finalité sont absolument en contradiction avec les besoins de culture patrimoniale et pédagogie sociale adaptées à nos enfants, plus humainement ? Dans toutes les phases de leur développement, jusqu'à l'âge adulte de joueur ou supporter accompli ? Comme une œuvre essentielle de citoyenneté, de culture nationale, patrimoniale, populaire et de réussite participative avant tout ? C'est exactement ce qu'il en fut, avec succès social et sportif conséquents, durant des décades ! Trancher dans le vrai. Avant que l'édifice ne soit détruit pour voir édifier par-dessus les ruines de préfabriqué, un sport de toc dans l'enceinte d'un baraquement désaffecté, grouillant d'intellectuels de pacotille, à l'horizon d'un paysage de désolation et d'ennui. Le naufrage avéré ! On devrait pouvoir changer tout ça ? En hommage vibrant aux frères à Kaddour et Messaoud Nessira de Belcourt. Vous ne connaissez pas ? Erreur !

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