Le problème du transport public ne cesse de harceler les citoyens dans leur vie quotidienne. Les déficits sont énormes et provoquent moult préjudices. Il ne se passe pas un jour sans que les voyageurs aient à en pâtir d'une désorganisation totale quand il ne s'agit pas d'une pure anarchie. Ce ne sont pas les habitants de la ville d'Oued Djemaâ qui nous contrediront. En effet, les voyageurs se plaignent de la ligne Blaid-Mefathia. Il y a un manque crucial d'autobus desservant cet axe. Les voyageurs partent de difficultés sérieuses pour pouvoir se déplacer et vaquer à leurs occupations quotidiennes. La seule alternative réside dans l'unique autobus qui dessert la ligne. C'est bien peu de choses au regard des besoins exprimés. Les citoyens sont obligés d'attendre sous une pluie battante ou un soleil accablant, longuement et patiemment, caressant l'espoir de voir leur calvaire prendre fin en mettant le pied à l'intérieur de cet hypothétique autobus. La situation a commencé à se détériorer sérieusement depuis des années. C'est un paradoxe hallucinant. L'entreprise de wilaya de transport a cru bon de ne mobiliser qu'un seul autobus. Décidément, chez nous, c'est toujours le problème du verre à moitié plein ou à moitié vide. Que faire pour y remédier ? C'est la question que se posent les usagers.