Le nombre des morts en Syrie a atteint les 93 000 dont 6 500 enfants, depuis le début du conflit en 2011, a indiqué un bilan des Nations unis. Selon un rapport émanant des services de renseignements américains, plus de 6 000 combattants dont 53 Algériens ont été également abattus jusqu'à ce jour. La majorité de ces combattants activaient sous la bannière de l'organisation terroriste : «Front d'Al Nosra». Toujours et selon le dernier bilan, 6 560 mineurs dont 1 729 enfants de moins de dix ans, figurent parmi les morts. Ce sont avant tout les civils qui tombent sous les attaques indiscriminées. La périphérie rurale de Damas, Homs, Alep, Idlib et Deraa sont les secteurs les plus touchés. Pour l'instant le chiffre de 53 Algériens n'a pas été confirmé de source officielle par les autorités algériennes. Selon les rapports américains 6 113 terroristes étrangers ont été abattus et enterrés dans plusieurs régions syriennes. Les corps des étrangers ont été brûlés, enterrés sous X ou rapatriés via les frontières de la Turquie. Les forces de l'armée arabe syrienne ont publié les noms de plus de 3 600 rebelles tuées originaires de 26 pays du monde à leurs pays d'origine. Il s'agit de 729 Saoudiens, 640 membres du groupuscule terroriste des opposants iraniens armés, 489 Egyptiens, 439 Tchéchènes, 435 Libanais, 301 Afghans, 291 Pakistanais, 263 Libyens, 208 Irakiens, 188 Russes, 167 Turcs, 129 Jordaniens, 117 Somaliens, 109 Koweitiens, 90 Français, 67 Allemands, 66 Britanniques, 53 Algériens, 62 Tunisiens, 52 Yéménites, 45 Belges, 40 Ouzbeks, 35 Américains, 30 Kosovars, 29 Qataris, 21 Azéris, 13, Maltais, 7 Mauritaniens et 6 Surinamiens. La plupart des étrangers qui se sont rendus en Syrie pour combattre dans les rangs des rebelles, ont été recrutés par le Qatar et l'Arabie Saoudite. Seuls quelques dizaines d'étrangers, la majorité des islamistes, se sont rendus en Syrie après avoir été convaincus par des «chouyoukh» qu'il s'agit du «Djihad». L'âge de ces combattants étrangers varie entre 22 à 38 ans, ont indiqué des sources proches des organisations non-gouvernementales. Auparavant, les rebelles syriennes ont démenti la présence de de combattants étrangers dans les rangs de l'ASL (Armée syrienne libre). Au fur et à mesure, plusieurs organisations ont confirmé la présence de milliers de combattants étrangers dans les rangs des rebelles. Le président de la CDE, Paulo Pinheiro a déclaré devant la 21e session du Conseil de l'ONU pour les droits de l'Homme (CDH) que plusieurs combattants étrangers rejoignaient les forces antigouvernementales, tandis que d'autres fondaient leurs propres groupes pour opérer de manière indépendante. «Les enquêteurs disposaient désormais de davantage de preuves pour confirmer la présence de groupes radicaux étrangers en Syrie», a-t-il souligné. «Les signes de leur présence consistent essentiellement dans les explosions et les attaques qui ont été signalées», a-t-il ajouté. Cette présence est «l'un des éléments les plus alarmants et effrayants de cette guerre prolongée», a-t-il estimé. Des crimes de guerre, dont les meurtres, les exécutions et la torture, sont perpétrés par des groupes armés opposés au gouvernement, a déclaré M. Pinheiro. Une seconde liste confidentielle d'individus et d'unités présumés responsables de telles violations est actuellement préparée pour le Haut-Commissariat des droits de l'Homme. Plusieurs parents des victimes envisagent de porter plainte auprès des tribunaux internationaux notamment contre les Etats du Qatar et l'Arabie Saoudite. Ces derniers accusent directement les autorités de ces pays d'avoir été à l'origine de la mort (pour rien) de leurs enfants. En somme, le Qatar, l'Arabie Saoudite et les autres pays qui ont créé le dit «Printemps arabe» endossent la plus grande responsabilité des massacres perpétrés que ce soit en Syrie, Tunisie, Libye et Egypte.