Selon plusieurs sources concordantes plus de 6 000 terroristes non syriens sont morts en combattent l'armée et l'Etat syrien. En effet selon Al Manar, «650 d'entre eux appartiennent au groupuscule terroriste des monafeqines!». Des dizaines de rapports ont déjà été publiés sur le nombre et la nationalité des miliciens étrangers. Les terroristes de toutes les nationalités viennent aussi bien de l'Orient que de l'Occident. Les chiffres font état de la disparition, de la mort des milliers de terroristes étrangers en Syrie. Plusieurs attendent de pouvoir franchir les frontières pour venir se battre contre Assad. La plupart d'entre eux se trouvent sous la bannière d'Al Nosra. De nombreuses vidéos ont été postées sur la Toile selon des rapports du renseignement britannique et américain publiés. Personne ne croit George Sabra, chef de la coalition de Doha quand il dit qu'il n'y a que quelques centaines de miliciens étrangers en Syrie. Les premiers chiffres ont été fournis Brahimi qui les a communiqués à l'ONU et qui faisait état de la présence de 40 000 terroristes étrangers en Syrie. 6 113 terroristes étrangers sont enterrés en Syrie : beaucoup de corps ont été brûlés ou ont été rapatriés via le territoire turc. Les forces de l'armée syrienne ont annoncé les noms des terroristes originaires de 26 pays du monde et dévoilé une liste publiée comportant le nom la photo et la nationalité le lieu et la date de la mort. Selon les autorités syriennes, il s'agirait de : 729 Saoudiens, 640 membres du groupuscule terroriste des monafeqines, 489 Egyptiens ,39 tchéchènes, 435 Libanais, 301 Afghans, 291 Pakistanais, 263 Libyens, 208 Irakiens, 188 Russes 167 Turcs 117 Somaliens, 109 Koweitiens, 90 Français, 129 Jordaniens, 67 Allemands, 66 Britanniques, 53 Algériens , 62 Tunisiens, 52 Yéménites , 45 Belges , 40 Ouzbeks , 35 Américains , 30 Kosovars , 21 Azéris, 29 Qataris, 13 Maltais, 7 Mauritaniens et 6 Surinamiens. Les terroristes tunisiens évacués après la défaite de Qousseir au Liban ont affirmé sur une vidéo que les corps des «combattants arabes morts en Syrie comme Abou Hamza Koweïti ont été brûlés. Les discussions entre les groupes islamistes et salafistes, qui avaient transformé Qousseir en une base militaire pour l'opposition, rendaient compte d'une «fermeté héroïque face à l'armée d'invasion». Mais à la nuit tombée, tous les signes d'activité dans les quelques poches de l'opposition de la partie nord de la ville avaient cessé. Des rumeurs faisaient état que sous la pression, beaucoup de rebelles ont trahi leurs camarades et se sont rendus ou ont pris la fuite, laissant leurs camarades seuls mener un combat perdu. Les 24 combattants du Hezbollah tués Le moral des combattants de l'opposition était à son apogée après les nouvelles que leurs camarades ont réussi à tendre une embuscade aux combattants du Hezbollah en tuant 24 d'entre eux. En fait, lors des deux premiers jours de combats, le parti libanais a payé un lourd tribut en termes de morts et de blessés. Certaines sources de l'opposition assurent avoir réussi à attirer le Hezbollah dans un piège, et à lui infliger un nombre élevé de victimes. D'autres informations font état d'une sous-estimation des combattants dans la ville et une avancée précipitée de la part du régime et le Hezbollah. Une autre version sur l'histoire de l'embuscade rapportée par certaines sources de l'opposition affirment qu'ils ont tendu un piège pour le Hezbollah en les attirant dans la ville, sur la base que les groupes armés étaient prêts à se rendre. Une chose est sûre, les groupes armés ont surpris le Hezbollah faisant preuve d'un haut niveau de compétence et d'expérience que beaucoup d'entre eux avaient acquise dans d'autres conflits liés au djihad. Changement de tactique Le Hezbollah a alors changé de tactique militaire et suspendu ses opérations commandos, pour limiter les pertes. Sont alors intervenus le pilonnage à l'artillerie et les raids aériens, pour harasser les miliciens et surtout se débarrasser des engins explosifs posés en grands nombre dans tous les coins et toutes les maisons de la ville. En même temps, le siège a été renforcé et tous les accès de la ville ont été hermétiquement bloqués pour empêcher l'envoi de renfort logistique ou humain. Petit à petit, les opérations ont suivi la politique du grignotage progressif des quartiers de la ville. Les négociations sur fond de bataille Les combats se sont poursuivis durant 16 jours d'affilée. La dernière attaque a eu lieu mardi à l'aube. Les commissions de l'opposition syrienne ont publié les photos et les noms de 431 miliciens tués durant les combats. Sans compter les cadavres qui n'ont pu être retirés, ni les miliciens étrangers qui ont été tués et dont l'identité n'a pas encore été révélée. Comme le siège avait été resserré, elles disent avoir engagé des négociations avec le Hezbollah pour soi-disant faciliter la sortie des civils restés dans la ville. Ils ont informé le parti libanais qu'ils étaient prêts à se rendre, mais ne peuvaient le faire sans sauver la face, en effectuant quelques escarmouches symboliques. Selon les sources de l'opposition les plus fiables, le nombre des victimes dans leurs rangs s'élève à plus de 1 200 morts et 1 000 blessés. Plus de 1 000 miliciens ont été faits prisonniers, dont de nombreux étrangers : des Australiens et des filles de nationalité tchétchène qui étaient chargées de la mission de sniper. Quant aux martyrs dans les rangs des combattants du Hezbollah, ils seraient de l'ordre de 93. Les dernières heures La bataille de Qousseir n'a pas encore révélé tous ses secrets, surtout sur les dernières minutes de la chute de la ville. Il est question de négociations qui se tenaient alors que la bataille battait son plein. Des divergences auraient éclaté entre les groupes des miliciens et des accrochages auraient même éclaté entre eux, sur fond d'accusations mutuelles de trahison. Certains d'entre eux ont capitulé et se sont rendus sans crésistance après avoir reçu des garanties du Hezbollah qu'ils ne seront pas tués. L'Armée syrienne et le Hezbollah ont même ouvert des passages vers Dabaa et Bouwayda orientale. Les miliciens ont été surpris par leurs collègues en train de s'y engouffrer sans coordination, alors que d'autres s'évadaient vers la localité libanaise de Ersale.