La Fédération nationale des praticiens de santé affilié à l'Union générale des travailleurs algériens a protesté hier contre la directive envoyée par le ministère de la Santé aux directions de la santé publique au niveau national. «La directive envoyée par le ministère de la Santé nous oblige à travailler en collaboration avec les syndicats de santé affiliés au Snapap, ce qui a fait un gâchis au milieu des syndicats de santé affiliés à l'UGTA», a souligné le représentant du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens, Ahmed Guettiche, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union générale des travailleurs algériens. Ajoutant «il est supposé dans le travail syndical continuer à travailler avec les organismes au lieu de transférer le travail au niveau des individus». «La régression à ce niveau de chercher à obtenir le statut de cette position à travers les millieux de travail, est illégal pour le travail syndical et une rupture de la loi 90-14 portant organisation de travail syndical», a-t-il signalé. Dans un autre sillage, les syndicats des praticiens de santé ont revendiqué la révision du statut particulier, et l'ouverture d'un dialogue sérieux et efficace avec les responsables concernés des problèmes sociaux au lieu de prétendre que le sujet est en dehors de leurs prérogatives et qu'il faut voir avec le Premier ministre. Pour sa part, la présidente de l'Union nationale des sages-femmes, Akila Guerrouche, a affirmé que grâce aux efforts déployés par l'UGTA, les sages-femmes pourront avoir leur statut particulier, ainsi que leurs droits sociaux.