La prochaine élection présidentielle et l'éventuelle révision de la Constitution ont dominé, tout au long de l'année 2013, les discours des partis politiques qui n'ont raté aucune sortie médiatique pour se prononcer sur ces deux questions cruciales et combien importantes pour l'avenir de l'Algérie et son développement. Qu'elles soient qualifiés de nationaliste, démocrate ou de tendance islamique, de nombreuses formations politiques ont affiché, à différentes occasions, leurs positions favorables à une révision, partielle ou élargie, de la loi fondamentale du pays. Les leaders de ces partis n'ont pas manqué, cependant, de souligner dans leurs allocutions, la nécessité d'organiser la présidentielle du mois d'avril prochain, dans la «transparence» et la «démocratie». Même si l'échéance d'une possible révision de la Constitution et son déroulement les divisent, les partis politiques ont été, dans leur majorité, unanimes sur la nécessité d'organiser, dans les plus brefs délais, cette opération. Les quelques personnalités politiques qui ont annoncé, jusqu'à présent, leur candidature à la magistrature suprême devront attendre la convocation du corps électoral et l'annonce de la date du dépôt de candidature auprès du Conseil constitutionnel pour pouvoir prendre part, officiellement, à la course vers le palais d'El-Mouradia. Plusieurs formations politiques et personnalités nationales ont décidé d'accorder de nouveau leur «pleine confiance» au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le sollicitant «vivement» de briguer un quatrième mandat.