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«La patate, au-delà de ses connotations injurieuses»
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 10 - 2014

Depuis l'application des nouvelles dispositions relatives à la révolution agraire et qui ont débouché sur le démembrement des domaines autogérés, force est de constater que le gaspillage des produits agricoles est presque éradiqué, car les nouveaux attributaires des exploitations agricoles collectives (EAC), ou exploitations agricoles individuelles, ont quasiment tourné le dos à l'ancien système en optant pour une nouvelle mentalité dans la gestion de leurs biens.
En effet, l'ère des offrandes, de l'anarchie, de l'absentéisme, de la course aux postes de président, et du laxisme a disparu au profit d'une attitude plus rigoureuse s'agissant de gérer les récoltes, et une concurrence loyale qui est exercée par les nouveaux propriétaires des biens des ex-domaines convertis. Les mêmes pratiques sont opérées aussi bien au sein des attributaires collectifs qu'individuels, car bien souvent en pareilles circonstances les membres d'une même famille sont regroupés au sein des exploitations collectives et associés dans ce contexte. En épousant une telle culture, les nouveaux barons de l'agriculture ont renforcé les alternatives pour le développement du secteur, vocation de la wilaya de Mascara. Ces actions leur ont permis d'améliorer considérablement leur situation sociale. En opérant ainsi, ces barons ont fait ainsi un grand bond de la situation d'ouvriers agricoles hier à celle de propriétaires terriens aujourd'hui. Grâce à la valorisation de leurs biens, ils se sont permis de pénétrer un nouveau monde, celui de l'opulence caractérisée par les signes extérieurs de richesses ostentatoires, des châteaux en Espagne et autres véhicules haut gamme. Après leur métamorphose, les nouveaux nantis se rendent à leurs pâturages au volant des 4x4 qu'ils stationnent à l'ombre des arbres. Dans ce tableau, ils exercent une rivalité inaccoutumée et obstruée. Cette nouvelle caste de patate, ni salée, ni sucrée, ni amère, et ni acide, paraît-il, la rend «accommandante» à tous les plats culinaires pour affamer leur propre concitoyen. Leur comportement, leur vision, leur mode de gestion et leur réflexion sont similaires aux anciens colons. Ces barons effectuent des transactions au cours desquelles ils manipulent des sommes d'argent considérables auxquels ils n'ont jamais rêvé. Certes, ce renversement de situation a eu pour effet de diversifier les récoltes agricoles et d'exploiter toutes les parcelles de terres cultivables, mais à contrario a débouché sur la libération des prix des produits qui ont enregistré une hausse irrécusable. La preuve : les prix du kilogramme qui oscillent entre 80 a 90 dinars, laissent perplexes les plus optimistes de ce pays. La pomme de terre est de moins en moins grignotée par les Algériens et ce, depuis durant des errements de plus de quatre années par de gros bras agrariens soutenus par l'Etat (fonds de soutien), qui stockent pour affamer des populations entières. Pour conclure, cette mascarade qui n'a que trop duré et ce, faute d'un droit de regard de l'Etat, il y a lieu de souligner que la wilaya de Mascara compte quelque 150 chambres froides disséminées à travers cette région profonde de notre pays, pour un volume positif de 250.000 m3 concernant les fruits et légumes et environ 5 500 m3 de chambres froides affectées pour les produits ou plutôt les viandes rouges et blanches. Ces chambres échappent à tout contrôle, si contrôle il y a des brigades mixtes qui sont «chichement» rémunérées. Quand on y pense ...mieux vaut ne pas trop se poser de questions sur ces jeux sans frontières qui s'éternisent. N'est-il pas vrai que, quand le peuple est tout nu, les responsables se font servir par camionnettes entières.

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