Le pouvoir mauritanien a laissé tomber son masque, exhibant son véritable visage qui a été hypocritement dissimulé durant plusieurs années, dévoilant ainsi son hostilité envers l'Algérie. Les «petits dirigeants» de Nouakchott ne sont pas les seuls qui ont joué l'hypocrisie avec notre pays, la majorité des pays arabes que nous appelons «frères» ont fait de même. Cela n'aurait jamais pu se réaliser si toutefois l'Algérie a tenu un autre dialogue et mener une politique ferme avec ces pays. Malheureusement, ce n'est pas le cas, l'Algérie s'est montrée toujours coopérative, soucieuse des difficultés et des problèmes que traversent ces pays et parfois même très généreuse. L'Algérie a décidé à plusieurs reprises de procéder à l'effacement des dettes de plusieurs pays. La Mauritanie, ce pays «frère» fait partie des 14 pays dont l'Algérie a effacé les dettes sans contrepartie – un montant qui avoisine les 1, 5 milliard de dollars. Il y a quelques jours seulement, des ressortissants mauritaniens et plusieurs autres résidents arabes et africains bloqués au Yémen ont été rapatriés par les autorités algériennes. Pour remercier le peuple algérien de ces aides, les pouvoirs de plusieurs pays arabes et africains ne trouvent pas autre que de «cracher» dans la soupe. Parmi ces pays, certains ont même tenté de porter des coups à l'économie nationale, refusant de baisser la production du gaz et du pétrole et ce, malgré la chute des prix. Un autre «petit Etat» a fait des mains et des pieds pour déstabiliser l'Algérie en procédant au recrutement et au financement des groupes terroristes installés dans un pays limitrophe. A travers les médias, ce même pays enchaîne les campagnes de propagande, incitant à la rébellion et à la violence contre l'Algérie. Le hic est que même dans le domaine sportif, certains pays qui se disent être des «amis» ne ménagent aucun effort pour empêcher l'Algérie d'organiser une compétition arabe ou africaine. Le choix du Gabon d'organiser la prochaine Coupe d'Afrique au lieu de l'Algérie en est une preuve formelle. Sinon, comment peut-on expliquer que ces petits dirigeants de Nouakchott se sont permis d'expulser un diplomate algérien l'accusant de vouloir nuire aux relations de la Mauritanie avec le Maroc. Pourtant, si les autorités de Nouakchott étaient sincères, une simple requête aurait été suffisante. Malheureusement, la décision de la Mauritanie : satisfaire le Makhzen et tenter de se réconcilier avec sa majesté le roi. En somme, l'Algérie doit revoir sa politique envers les dirigeants de ces pays qui se disent être «frères» et «amis».