Intervenant lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre qui l'a opposé aux candidats de son parti aux prochaines sénatoriales, l'actuel homme fort du Front de libération nationale (FLN) Amar Saâdani a mis en garde ses élus sur une tentation de voter contre de l'argent pour un candidat d'une autre formation politique. Pour rappel, les élections sénatoriales, dont le déroulement est prévu le 26 décembre au niveau des wilayas, permettront aux élus locaux de l'Assemblée populaire communale (APC) et ceux de l'Assemblée de wilaya (APW) de choisir des représentants au Conseil de la nation à travers plusieurs listes. Le Front de libération nationale et sans surprise devrait sortir vainqueur dans ces élections en rapportant la majorité des sièges prévus pour les sénatoriales. Hier, Amar Saâdani n'a pas mâché ses mots mettant en garde ses élus sur des éventuelles fraudes au cours de ces élections. «N'importe quel candidat qui s'amusera à donner sa voix à un autre candidat autre que le FLN sera systémiquement exclu», a mis en garde Amar Saâdani. Ce dernier a souligné que le temps «de la chkara» est révolu et que les élus du Front de libération nationale doivent prendre leur entière responsabilités, a mis en garde Amar Saâdani. Le secrétaire général du Front de libération national (FLN) a ajouté que son parti est en mesure de rafler les sièges prévus pour le Conseil de la nation. «Je suis persuadé que les candidats de notre parti remporteront la majorité des sièges car nous avons organisé des primaires démocratiques et les meilleurs dignes de représenter le parti ont été choisis. Exploitant ce point de presse, Amar Saâdani a répondu indirectement à certaines voix qui s'élèvent, notamment le groupe des «19» mettant en doute la capacité du président de la République de diriger le pays. «C'est son excellence, Abdelaziz Bouteflika qui dirige l'Algérie», a-t-il lancé. Au cours de son intervention, le secrétaire du Front de libération national s'est également exprimé sur les incidents qui ont émaillé le vote de la loi des finances qualifiant les auteurs de ce tapage de parasites. «Ces personnes refusent le jeu démocratique et n'ont pas trouvé autre que de créer des troubles au niveau du Parlement pour bloquer le vote», a-t-il fait savoir.