Après les politiques et les différents syndicats, c'est au tour des organisations estudiantines de descendre dans la rue, réclamant le retrait définitif de la réforme du code de travail dite « Loi El Khomri». Des milliers de lycéens ont défilé dans les quatre coins de l'Hexagone, réclamant le retrait pur et simple de la loi de travail. Cet état de fait intervient après que le gouvernement a décidé de faire des concessions au sujet de cette loi afin d'apaiser la colère des manifestants. Manuel Valls veut toujours convaincre les opposants à la loi El Khomri en proposant de nouvelles mesures, comme la garantie jeune. C'est un dispositif d'accompagnement vers l'emploi pour ceux qui sont au chômage et sans formation ni diplômes. Des modifications du gouvernement qui divisent les syndicats et surtout n'a pas fait reculer la mobilisation. Ainsi et après les syndicats de différentes formations politiques, ce sont les organisations estudiantines qui se sont mobilisés contre cette loi, réclamant son retrait. Plusieurs manifestations ont été organisées dans plusieurs villes de France dont certaines ont tournées à l'affrontement avec les services de l'ordre. C'est le cas à Paris, Rennes et Marseille, Strasbourg et dans plusieurs autres villes de France où des débordements ont été constatés. Contrairement à ces violences, plusieurs centaines de Lycéens ont manifesté hier dans le calme au Puy en Velay, dans le département de la Haute Loire. Afin de se faire entendre, les manifestants ont brandi des pancartes devant le siège de la préfecture et ont fait exploser quelques pétards. Aucun débordement n'a eu lieu, sous l'œil vigilant des forces de sécurité qui ont suivi la manifestation de loi. Après une marche devant la préfecture, les manifestants se sont dispersés dans le calme et aucun incident n'a été signalé. Enfin, les étudiants de l'UNEF appellent à manifester jeudi 17 mars, réclamant le retrait définitif de cette loi de travail.