L'appel doit être fait d'un téléphone fixe pour déclarer un dérangement au niveau d'Algérie Télécom, à partir de la semaine prochaine ça ne sera plus le cas, car le président-directeur général d'AT, Tayeb Kebbal, a déclaré que son département œuvre pour que les clients puissent déclarer le dérangement depuis leur téléphone portable. Une autre nouveauté d'Algérie Télécom a été annoncée, en marge de la cérémonie de la signature d'une convention entre Algérie Télécom et la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), il s'agit d'un nouveau service qui permet au client de recharger son ADSL par le crédit de son téléphone portable. «Nous sommes en négociations avec les opérateurs mobiles et les services concernés, pour que ce nouveau service soit mis en œuvre à partir de la semaine prochaine», a détaillé Tayeb Kebbal. Sur une question sur les créances d'Algérie Télécom, son PDG a indiqué qu'Algérie Télécom a un portefeuille créance énorme qu'elle accumulait pendant des années. Les créances sont classées entre contentieuses et précontentieuses. Toute la créance contentieuse est actuellement au niveau de la justice. Pour celle qui est encore en précontentieuse, nous sommes dans les démarches avec les opérateurs et les employeurs pour les récupérer», a-t-il expliqué. Toutefois, il a précisé qu'Algérie Télécom a 160 milliards DA de créance qui est selon lui «une grosse somme et un lourd héritage». Tayeb Kebbal poursuit sa réponse en disant que «c'est la justice qui prend en charge les créances contentieuses, sinon pour ceux qui est du précontentieux, nous avons formé une commission au niveau de l'entreprise pour pouvoir récupérer notre argent sans recourir à la justice». Pour ce qui est de la convention signée, hier à Alger, par le PDG d'Algérie Télécom, Tayeb Kebbal et le directeur général de la Cnas, Tidjani Hassan Haddam, il s'agit du lancement d'un centre d'appel et de renseignements téléphoniques visant l'amélioration de la qualité du service public et le renforcement de la communication avec les citoyens. Selon le DG de la Cnas, le centre d'appel, 30 10 opérationnel à partir d'hier, est un numéro vert gratuit pour les assurés sociaux qui peut être joint dans un premier temps par un appareil téléphonique fixe et qui a pour mission de répondre aux appels téléphoniques émanant des citoyens, où une équipe de professionnels leur est consacrée afin de les orienter et les accompagner en répondant à toutes leurs préoccupations concernant les prestations et les services qu'offre la Cnas aux assurés sociaux, aux usagers et aux différents partenaires conformément à la réglementation en vigueur. La Cnas lutte contre le travail informel Dans un autre sillage, Tidjani Hassan Haddam a indiqué que «l'informel existe en Algérie mais l'Etat a ses mécanismes pour contrôler les employés de manière illégale, notamment les Africains qui doivent travailler dans le cadre de la loi. «La loi de finance complémentaires 2015 est venue apporter sa contribution à lutter contre l'informel, dans le cadre de l'article 60 où on peut s'affilier volontairement à la sécurité sociale auprès du régime des salariés». De son côté, la Cnas est présente sur le terrain pour la lutte contre l'informel. «Nous avons des enquêteurs et nous sortons pour contrôler les employeurs qui exploitent cette main d'œuvre sans cotisations et sans déclaration. Pour sa part, le ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale a des mécanismes tels que les inspecteurs du travail, les commissions mixtes qui sortent entre la Cnas, la Casnos et l'inspection du travail pour contrôler», a-t-il affirmé.