A plusieurs reprises, l'Algérie semble garder sa position en tant que partenaire de confiance de l'union européenne lorsqu'il s'agit de l'énergie ou de la sécurité. Dans un document intitulé «Rapport PESC - Nos priorités en 2016», le rapport de la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne (PESC) adopté par les chefs de la diplomatie des 28 Etats membres lors de leur réunion lundi à Luxembourg, a indiqué que «l'Algérie se positionne comme un partenaire fiable de l'UE dans le domaine énergétique, mais aussi sur le plan sécuritaire», ajoutant que «des négociations sur les nouvelles priorités du partenariat sont en cours entre l'UE et l'Algérie». Le rapport qui confirme le lancement, par l'UE, d'une nouvelle phase de dialogue avec les pays du voisinage méridional visant à instaurer un partenariat plus efficace dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV) révisée, a noté que «la stabilisation de la région sur les plans politique, économique et de la sécurité est au cœur de la politique de l'UE». Toutefois, le rapport a plaidé pour le renforcement du dialogue avec le monde arabe en développant les possibilités de coopération avec des organisations telles que la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la coopération islamique (OCI). Sur le plan sécuritaire, l'UE a également lancé des dialogues sur la lutte contre le terrorisme avec des pays partenaires, indique le rapport, soulignant que l'UE propose, dans le cadre du réexamen de la PEV, des mesures visant à renforcer la résilience des partenaires face à des menaces, par exemple en matière de lutte contre la menace terroriste, de prévention de la radicalisation et de soutien à la réforme du secteur de la sécurité et à la gestion des frontières. Pour rappel, la visite des deux commissaires européens, en mai dernier à Alger, qui a mis en évidence l'intensité des interactions entre l'Algérie et l'UE, notamment dans les domaines sécuritaire et énergétique, a permis un échange de points de vue sur les questions régionales d'intérêt commun, notamment celles liées à la sécurité, la stabilité et le développement du voisinage. L'Algérie qui a participé activement au processus de révision de la PEV a relevé, à l'occasion, sa satisfaction de la prise en charge de ses propositions visant à assurer une meilleure co-appropriation des actions de coopération prévues dans le cadre de la PEV révisée. Il est à noter que l'Algérie qui reste le troisième fournisseur de l'Europe en gaz, derrière la Russie et la Norvège a intensifié, ces trois dernières années, ces efforts avec l'UE dans le domaine de la coopération énergétique et cela pour relever des défis communs. «Dans ce contexte, l'Algérie continuera à être un fournisseur clé pour l'Europe et pourra même augmenter ses parts de marché». Il est à rappeler que le rapport de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) offre aux 28 pays membres de l'Union les moyens d'agir ensemble face aux grands défis mondiaux.