Les premiers visiteurs ont investi en nombre jeudi les allées du Palais des expositions (Pins maritimes, Alger) dès l'ouverture au public du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila), a-t-on constaté. Le public, composé en majorité de jeunes, a afflué au pavillon central du Palais des expositions, particulièrement vers les stands proposant des livres scientifiques, des dictionnaires et des ouvrages parascolaires. Des maisons d'édition connues d'Egypte, pays invité d'honneur de ce 21e Sila, ont également attiré des visiteurs, intéressés par les livres scolaires, parascolaires et techniques, alors que d'autres se sont dirigés vers le stands des éditeurs algériens et français. Cette affluence du public devrait être plus importante vendredi, jour de repos hebdomadaire. Inauguré officiellement mercredi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le 21e Sila se tient jusqu'au 5 novembre. Il est ouvert au public tous les jours de 10h00 à 19h30. Plus de 290 éditeurs algériens et 671 exposants étrangers venant d'une cinquantaine de pays participent à cet évènement, considéré comme une des plus importantes manifestations culturelles en Algérie. Le programme de cette 21e édition comprend des rencontres, des tables rondes et des conférences sur la création littéraire, la lecture, l'histoire de l'Algérie ou encore l'amazighité. Investir les marchés internationaux du livre Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a exhorté les éditeurs algériens à «investir» les marchés internationaux du livre et à «développer davantage la production du livre numérique», à l'ouverture mercredi à Alger du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila). S'exprimant en marge de l'inauguration officielle du 21e Sila, le Premier ministre a appelé les éditeurs algériens à «faire connaître leurs auteurs» en optant pour l'exportation, estimant que le secteur du livre en Algérie avait atteint un niveau «considérable». Faisant le tour de différents exposants du salon, M. Sellal a également évoqué la «nécessité de développer la production du livre numérique», en faisant appel à des «partenaires forts», a-t-il suggéré. Au stand de l'Office des publications universitaires (Opu), M. Sellal a appelé les éditeurs du livre en tamazight à «s'ouvrir sur toutes les variantes de la langue» dont le tamasheq, une langue parlée dans plusieurs régions de pays africains dont l'Algérie, le Mali et le Niger. S'arrêtant au stand d'un exposant jordanien, il a engagé les éditeurs à «intensifier la présence des publications scientifiques» au Sila.