Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l'Algérie et la France ont engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique et qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire. «De tels rappels ne sont porteurs d'aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France, avec laquelle l'Algérie a engagé la construction d'un partenariat d'exception qui se doit d'être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire», a affirmé le président Bouteflika dans un message à la Nation à l'occasion du 55ème anniversaire de la fête nationale de l'Indépendance et de la Jeunesse. Le président de la République a souligné, à cet effet, que «la préservation de la mémoire nationale est aussi destinée à nos générations montantes, car elle constituera toujours, pour elles, un ressourcement précieux de leur patriotisme face aux défis et aux épreuves, ainsi qu'un motif de fierté nationale pérenne». «C'est dans cette vision que nous avons sanctuarisé, dans la Constitution, l'Hymne national et l'emblème national. C'est dans cette même vision que la Constitution fait notamment devoir à l'Etat de garantir le respect des symboles de la Révolution, ainsi que de la mémoire des chouhada et de la dignité des moudjahidine. C'est dans cette même vision également que notre Loi fondamentale confie à l'Etat la responsabilité de veiller à la promotion de l'Histoire et de son enseignement aux jeunes générations», a encore affirmé le chef de l'Etat. «A travers l'évocation de notre passé dramatique à la suite de l'invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d'autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d'Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens», a relevé le Président Bouteflika, soulignant dans le même sens que «nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale.»