C'est dans les moments les plus difficiles que l'on fait appel aux hommes les plus fidèles pour l'accomplissement des missions impossibles, car ces hommes sont imprégnés des bons principes et des bonnes valeurs, et surtout de la croyance patriotique inébranlable en le destin de leur pays Pour ces hommes d'Etat porteurs d'espérances majeures «impossible n'est pas Algérien». Pour affronter la pénible situation de crise économique qui frappe aux portes de l'Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika a rappelé Monsieur Ahmed Ouyahia à la fonction de haute dignité de Premier ministre, parce que ce dernier est la personnalité politique nationale la plus indiquée pour gérer la conjoncture contraignante. Monsieur Ahmed Ouyahia, l'homme d'Etat Fidèle compagnon du président Bouteflika, il a toujours fait preuve de loyauté et de dévouement, attaché consciencieusement à ses responsabilités au service de l'Etat de par son savoir-faire -savoir être. Eminence grise, douée d'une éloquence exemplaire qui fait sa force de communication convaincante, il maîtrise la pédagogie politique et l'art de l'exercice du pouvoir dont la vertu cardinale est la correction politique, ainsi sa lucidité, son humilité et sa pudeur ne lui ont jamais permis de bousculer le protocole d'Etat, ni de s'aventurer sur le champ de l'adversité stérile. Ses amis aussi bien que ses adversaires reconnaissent en lui l'homme des missions difficiles qu'il assume sans détour, ni hypocrisie. Une gouvernance de choc L'homme d'Etat chevronné est bien connu par sa thérapie de choc qui est, certes, une médication douloureuse à travers le remède contre les pénibles réalités conjoncturelles. Au rythme de la gestion d'austérité imposée par la crise financière des années quatre vingt dix, ou les caisses de l'Etat étaient vides, il avait pris des mesures impopulaires, mais hautement responsables, durement ressenties par la population, telle que les ponctions sur les salaires. Force est de reconnaitre, franchement, que dans des circonstances pareilles un bon gouvernant ne peut mieux faire. De même que sa position était clairement déterminée dans son combat contre le terrorisme durant la décennie noire, et enfin son engagement, sans répit, et ce, depuis 1999, avec le président Bouteflika pour la concrétisation de la concorde, la réconciliation et la paix et le redressement national. Des engagements prioritaires Dans cette situation complexe et complexante du pays et sévère pour le citoyen, l'ordre de la feuille de route s'accorde à l'efficience de la gouvernance de choc, en passant obligatoirement par des primautés indiscutables et des mesures non-négociables, concernant les secteurs stratégiques vitaux. Des politiciens en retraite Une opposition de salon, réfractaire à toute évolution démocratique, menée par d'anciens gouvernants, nouveaux opposants, s'acharne à faire une fixation diabolisante sur Monsieur Ahmed Ouyahia, au même titre que sur tous les proches, soutiens et alliés du président Bouteflika. Il est juste de dire que ces discours et ces agissements mal placés constituent autant de preuves manifestes d'indécence et d'incivisme. La provocation outrancière est un grand tort, parce qu'elle est très éloignée de la pratique démocratique. Telle est la nature insupportable de ceux qui s'investissent dans la médiocrité pour inonder l'espace national avec des insanités qui dépassent les limites de la correction et de la bienséance. Il est grand temps que les malheureux politiciens en retraite comprennent qu'ils ne sont pas l'alpha et l'oméga du champ politique national. Chakib Khelil et la dite affaire Sonatrach Monsieur Ahmed Ouyahia a habitué l'opinion publique avec son franc parler, en disant haut et fort ce qu'il pense, ce qu'il croit, ce qu'il sait. A travers ses déclarations aux médias et ses discours, il a toujours eu le courage politique de défendre et soutenir la juste cause de Monsieur Chakib Kheleil. L'Etat de droit vivement rêvé ne peut s'encombrer de la cohabitation avec l'iniquité oppressive de l'Etat de non droit. Au titre du témoignage, l'histoire convoquera, certainement, la vérité des dires et la réalité des faits, pour le jugement exemplaire des commanditaires et des sous traitants de cette cabale montée de toutes pièces contre Monsieur Chakib Kheleil et les cadres de la Sonatrach injustement incriminés, telle est la vive revendication citoyenne. Il est raisonnable de confirmer que le préjudice subit est insupportable, car il y va de l'honneur de l'homme, il y a atteinte à la dignité et à la réputation du citoyen et au droit de la personne humaine. En notre Algérie il y a des gouvernants éclairés, des intellectuels intègres et des citoyens avertis qui veillent, justement, sur l'écriture en lettres majuscules de la vérité historique. Le sens de l'effort Certes, les impératifs de la période des vaches maigres engendre des circonstances dures et difficiles qui interpellent la conscience de la communauté nationale à travers l'indispensable effort de retrousser ses manches et de serrer la ceinture. Dans ce contexte, il y a beaucoup à dire et à redire aux malentendants notoires que le bon peuple a ses raisons que les assoiffés de pouvoir ignorent. Enfin, l'expression de la citoyenneté implique la reconnaissance et la gratitude à l'égard de la parole de vérité et de l'action vertueuse.