Le Groupe public de l'industrie mécanique, AGM (Algerian Group of Mechanics) compte exporter d'ici la fin de l'année en cours les produits de ses filiales avec le soutien des partenaires étrangers lesquels possèdent des réseaux commerciaux, a révélé son P-dg, Bachir Dehimi. «Aujourd'hui, le potentiel à l'exportation existe, d'autant que nous allons proposer à l'exportation des produits avec le label du partenaire étranger», a-t-il indiqué. S'exprimant dans un entretien accordé à l'Aps, M Dehimi a assuré que des structures chargées de l'exportation ont été créées, il y a plus d'une année, au niveau de chaque filiale du groupe, issu de la dernière réorganisation des capitaux marchands de l'Etat. «Il existe déjà deux opportunités d'exportation vers le Moyen-Orient et l'Afrique. Nous sommes en train de travailler dessus», a-t-il indiqué. Evoquant les plans de développement des filiales relevant de ce groupe, M Dehimi a observé que d'ici la fin de l'année en cours, le plan d'investissement de 42 milliards de DA mobilisé pour la période 2016- 2022, et, réalisé, jusque-là, près de 80%, devrait s'achever. «Il s'agit, essentiellement, de développer, sous le label des partenaires étrangers de ce groupe, des équipements de nouvelle génération et conformes aux standards internationaux afin de pouvoir faire face à la concurrence», a-t-il dit, mettant en avant la modernisation de la gamme des produits, l'amélioration de leur qualité, le développement de l'intégration nationale et, l'exportation. Le P-dg du Groupe public industrie mécanique AGM a, en outre, estimé que la sous-traitance est au cœur de la stratégie du groupe dont le taux d'intégration réalisé par ses 40 filiales diffère, a-t-il relevé, d'un produit à un autre. «Nous pouvons dire que le potentiel mécanique national existe bel et bien», tout en faisant observer que toutes les filiales du groupe activent dans la sous-traitance entre- elles et avec leurs clients extérieurs (secteurs de l'énergie, des transports, ressources en eau...ect). Tout en relevant que l'apport du secteur privé dans le taux d'intégration des équipements fabriqués par le groupe oscille entre 3 % à 5 % seulement, M Dehimi, a affirmé qu'à fin 2017, le taux d'intégration dans la fabrication de tracteurs de nouvelle génération, dont l'assemblage a été lancé depuis une année, avant de basculer, par la suite, vers la production de tracteurs intégré de 37 %, y compris le moteur à hauteur de 15 %, fabriqué par une autre filiale du groupe. Laquelle filiale projette de réaliser un taux d'intégration de 53 % avant de passer à 61% à fin 2019 en dehors du moteur. S'agissant de la fabrication de moissonneuses-batteuses, le taux d'intégration avait atteint 63% en 2016 et 70% en 2017. Pour ce qui est du matériel agricole d'accompagnement en partenariat avec la société portugaise Galucho, le taux d'intégration est, actuellement, de 20% pour atteindre 50% en 2019, a poursuivi M Dehimi qui a fait cas d'un taux de 22 %, fin 2017 dans la fabrication des engins de travaux publics fabriqués sous la marque Liebherr, en dehors du moteur, avant de s'établir à 42% en 2018, hors moteur.