La ministre de l'Education Nationale, Nouria Benghabrit améliore de plus en plus la sécurité de l'examen du Baccalauréat. En effet, plusieurs mesures seront prises cette année pour sécuriser cette épreuve, prévu du 20 au 25 juin. Le première responsable du secteur a expliqué que parmi ces mesures, il s'agit de la coupure de l'internet avant chaque épreuve et l'interdiction au niveau des centres d'examen des téléphones portables et autres tablettes, des outils numériques et objets connectés, afin d'éviter les tentatives de fraude. En effet, la ministre de la Poste, des Télécommunications, Technologies et du Numérique, Houda-Imane Feraoun, a annoncé récemment que "l'internet sera coupé pendant une heure, au début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen scolaire". L'opération a été définie conjointement par l'entreprise Algérie-Télécom et le ministère de l'Education nationale en fonction d'un calendrier de coupure, a indiqué la ministre qui fait état d'une certaine perturbation probable des réseaux sociaux durant la période du baccalauréat, estimant que "les fuites sur les réseaux sociaux sont infimes, mais l'écho, qu'elles reçoivent prend des dimensions énormes". De son côté, le ministère de l'Education nationale reconduira pour cette année les mesures prises durant les précédentes sessions de BAC notamment, depuis le déploiement de l'internet mobile haut débit 3G en 2014 en Algérie, à savoir l'interdiction au niveau des centres d'examen des Smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs, a-t-on appris auprès du ministère. Ces mesures concerneront aussi bien les candidats au Baccalauréat que les enseignants, les surveillants et le personnel administratif, a-t-on précisé de même source. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a préconisé cette année, pour sa part, d'éviter les visites officielles aux centres d'examens pour l'ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves pour ne pas déstabiliser les candidats et sécuriser davantage les examens. "Le lancement des examens scolaires nationaux enregistre des visites officielles aux centres d'examens pour superviser l'ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves et donner le coup d'envoi, allant parfois jusqu'à l'inspection des classes, ce qui déstabilise les candidats et suscite un climat défavorable à un bon début de l'épreuve", a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que de telles situations sont à même "de disperser l'attention du chef de centre, au moment où il a le plus besoin de concentrer toute son attention et sa vigilance sur les sujets conformément aux strictes exigences du guide de gestion du centre des examens". "Face au phénomène d'utilisation de petits objets de technologies de communication pour diffuser les sujets des examens sur les réseaux sociaux, dès les premiers instants suivant leur distribution, ces visites, avec tous leurs dispositifs protocolaires, peuvent constituer une opportunités à ce genre de dépassement", a estimé la première responsable du secteur de l'Education. "Ainsi est-il devenu aujourd'hui extrêmement important d'éviter ces visites pour sécuriser davantage les épreuves et garantir plus de sérénité et de calme dans les centres d'examen", a-t-elle expliqué, ajoutant que "ceci aidera les candidats à passer les épreuves dans de bonnes conditions, et c'est, ce à quoi œuvrent l'ensemble des corps participant à l'organisation des examens scolaires nationaux".