La nouvelle scène de la Chanson Chaâbi continue d'accueillir à Alger, des chanteurs au professionnalisme confirmé, avec au programme de la soirée de samedi, Tarek Difli, Brahim Hadjadj, Hakim El Ankis et Nacer Eddine Galiz, tous en phase d'asseoir leur notoriété et accéder à la célébrité. Malgré une présence faible du public au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Tna), la magie de cette musique populaire a opéré grâce au professionnalisme des artistes qui en ont décidé autrement, réussissant à créer une ambiance festive, dans des atmosphères conviviales. Avec leurs voix présentes et étoffées, Tarek Difli de Constantine a d'abord étalé "Ana law ch'kit lesma", "Zaretni ber'rda ahl en'niami" et "El gharam afnani", puis Brahim Hadjadj d'Annaba, qui a rendu avec beaucoup de métier, "Ach âadani lech em'chit" et "Elli moulah aâtalou", dans les modes Zidène et Maya. Tout comme le parolier-poète algérois Yacine Ouabed qui s'était produit la veille en déclamant son célèbre texte, "Hanni, hanni ya hennana", Bachir Tehami de Mascara et Khaled Chahelel de Mostaganem, ont donné lecture à leurs poésies, "Essohba" et "Er'Raïka", respectivement, que le public a apprécié.