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Nacereddine Galiz. Chanteur : «Il faut faire sortir le chaâbi de la monotonie»
Publié dans El Watan le 13 - 05 - 2010

Chaâbi fi el kalb (le chaâbi dans le cœur) est le titre dernier album de Nacereddine Galiz, manière à l'artiste de répliquer aux critiques des puristes à propos du «néo- chaâbi». «Nous avons été élevés dans une ambiance d'andalou et de chaâbi. J'ai passé quinze ans dans l'association Fakhardjia, et le chaâbi est toujours présent dans mes chansonnettes», s'est-il défendu. Selon lui, les longues qacidate ont leur place dans les récitals et les fêtes de mariage. «Aujourd'hui, les chanteurs chaâbis participent à des concerts variés où il y a tous les genres musicaux. Ils n'ont pas le temps d'interpréter une qacida qui dure plus de 20 minutes. Le chanteur chaâbi doit être à la page. Il faut faire sortir le chaâbi de la monotonie», a-t-il expliqué. La chansonnette fait appel, d'après lui, à la créativité, à de nouveaux textes, à de la musique contemporaine et à une distribution musicale rénovée.
Nacereddine Galiz revendique un chaâbi actuel. «Le temps de la ‘'mechlia'' et des ‘'syouf'', comme chantés dans certaines qacidate, est révolu. Aujourd'hui, on parle de F16, pas de cheval. Il reste que les qacidate relèvent de notre patrimoine, qu'on doit respecter», a-t-il dit reconnaissant que certains n'aiment pas qu'on «touche» à ce patrimoine. «Mais la transition sera douce. Nous revendiquons le chaâbi moderne. C'est un nouveau genre qu'on doit accepter», a-t-il appuyé. L'artiste veut que le tar et la derbouka soient plus renforcés pour donner plus de rythme au chaâbi.
Le show du bendir
Désormais, les Galiz shows sont marqués par une présence remarquée des percussions avec l'introduction du bendir. L'artiste fait toujours confiance à ses paroliers, Yacine Ouabed, Kamel Cherchar, Khaled Sofiane, Mahmoud Chaïd, Noureddine Boudissa et Mohamed Boukenken. Les sujets sociaux dominent dans les albums de Nacereddine Galiz. Il a même chanté en français Vendeur de cigarettes. «Le diplôme ne sert à rien dans ce pays que j'aime bien !», a-t-il chanté à propos de ces milliers de jeunes qui «meublent» les coins des rues algériennes en vendant du tabac. Il a également évoqué dans ses chansons – c'est à la mode – le phénomène des harraga. Dans son dernier album, il rend hommage aux marins, souvent oubliés dans l'art musical.
«A chaque album, je fais également une reprise d'un grand maître. Par exemple, El Hachemi Guerouabi, Boudjemaâ El Ankis, Mahboub Bati et Lounis Aït Menguellet. Cette année, j'ai voulu changer en choisissant Faïrouz. Pour moi, il n'y a pas de tabous», a-t-il dit. Aussi, a-t-il interprété Aitini naya ou ghani en style andalou pour souligner l'ouverture sur d'autres formes d'expression musicale. Nacereddine Galiz a déjà animé plusieurs concerts à Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa pour faire la promotion de son nouvel album. Avec Mustapha Yanas, Noureddine Alane, Mourad Djaâfri, Mohamed Amraoui et Didine Kharoum, Nacerddine Galiz fait partie de la génération du néo-chaâbi, l'expression d'une petite rébellion par rapport au chaâbi traditionnel. «Même attachée au chaâbi classique, la nouvelle génération s'oriente doucement vers une expression renouvelée de ce chant», a-t-il observé. Nacereddine Galiz, qui défend le principe d'un chaâbi pour «tous les publics», aspire à participer à des festivals internationaux.


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