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Sort des Groupes appartenant aux hommes d'affaires emprisonnés
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 06 - 2019

Le fait que plusieurs hommes d'affaires algériens soient en prison pour des affaires de corruption présumée, leurs entreprises risquent la liquidation, dans les meilleurs des cas et la fermeture dans le pire scénario. Que vont devenir les salariés de ces groupes le cas échéant ? Certains patrons de ces entreprises risquent des peines lourdes et peu courante, selon la gravité des accusations. La décision de la justice, également, de geler les avoirs de ces entreprises n'a fait qu'aggraver la situation des milliers de salariés de ces groupes. En l'absence de solution à cette crise, la situation risque d'exploser à n'importe quel moment. L'Etat doit déléguer juridiquement et prévenir les failles pour limiter ce risque.
Tous les employés des groupes (ETRHB, Kougc et TMC Hyundai) sont désemparés et craignent de se retrouver sans emploi du jour au lendemain. Cette situation d'incertitude hante les esprits des salariés de ces entreprises, dont le sort de certains est déjà scellé, comme celui du Groupe Média du Temps Nouveau qui s'est séparé, avant-hier, de sa quatrième chaîne de télévision, Dzair TV, qui a fusionné avec Dzair News. Provoquant ainsi émoi et désarroi au milieu de soin personnel qui est depuis quatre mois sur la sellette. Une situation contestée depuis plus de deux ans et aggravée par l'incarcération de son patron Ali Haddad, actuellement incarcéré. Le même sort menace les fonctionnaires des groupes Mahiedine Tahkout et des frères Kouninef, notamment, en absence de stratégie efficace pour se protéger et protéger ses employeurs.
En prison depuis deux mois, les frères Kouninef attendent toujours leur procès pour répondre de leur responsabilité devant la justice qui décidera de leur avenir et de celui de leurs salariés. Cette même justice, qui a ordonné le gel des avoirs de leurs entreprises, n'a pas prévu de solutions à la situation insoutenable de leurs employés, qui depuis plus de deux mois, n'ont pas touché leur salaire. L'administration du groupe Kougc fonctionne au ralenti, dépourvue de ses prérogatives et moyens pour répondre aux revendications des travailleurs qui sont sortis hier protester contre l'injustice sociale dont ils sont victimes et appeler les autorités à agir contre le pourrissement de la situation. Ils ont observé un sit-in devant le siège du Groupe à Alger, lors duquel ils ont appelé à l'urgence de trouver des solutions afin de pallier aux difficultés des salariés.
Le Groupe Kougc compte à son actif une centaine de milliers d'employés qui sont en détresse financière, en suffocation après deux mois d'incertitude et crainte d'un avenir aux horizons de plus en plus sombres. Le même cri de détresse est poussé par les travailleurs de l'usine de montage de véhicules de marque Hyundai, à Tiaret, appartenant à l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout, également sous mandat de dépôt depuis plusieurs semaines. Ils ont entamé une action de protestation, tôt le matin, hier. Ils ont décrété un arrêt de travail en soutien, en premier lieu, à leur collègue agressé, dénonçant ainsi l'insécurité qui règne dans la zone industrielle, et pour réclamer le départ du reste des responsables de l'entreprise. La similitude de leur situation, les travailleurs des trois groupes se solidarisent et affirment chacun de son côté poursuivre la lutte jusqu'à obtenir leurs droits et amalgamer leurs efforts pour maintenir en vie leur société.
Un défi de taille pour ses salariés qui veulent sauver leurs emplois ainsi que l'économie nationale à travers la sauvegarde du patrimoine économique matériel. Le chemin est encore long, le premier combat sera engagé contre les procédures judiciaires qui n'ont prévues aucune clause pour ce genre de situation. La mise à mort de ces groupes industriels serait suicidaire, en ces moments de crise politique et économique éminente. Les autorités sont restées inaudibles aux cris de détresse de ces employés, alors que le maintien des équilibres macroéconomiques actuellement sur le marché est plus que nécessaire. En attendant, le cumul de responsabilités assigné aux patrons de ces conglomérats doit être transféré vers d'autres personnes capables de les gérer en attendant de trouver des solutions concrètes à leur cas. Sans exclure la possibilité de les nationaliser ou les revendre à une valeur symbolique par l'État pour sauver les salariés ainsi que leur contribution économique sur le marché.


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