« La politique étrangère de l'Algérie trouve ses fondements dans la diplomatie de la Révolution de Novembre, avec ses éléments relatifs à la libération des peuples, l'égalité, la coopération internationale et la non-ingérence dans les affaires internes des Etats », c'est ce qu'a indiqué hier le candidat au prochain scrutin du 12 décembre, Ali Benflis lors d'un meeting populaire animé à la wilaya de M'sila, en ajoutant qu'il va adopter la même politique de diplomatie étrangère, s'il venait à être élu président de la République. Pour son huitième jour de campagne électorale, M. Benflis a promis que s'il était élu président de la République, il n'y aurait pas de personne suspect dans son équipe, tout en exprimant son opposition par rapport à « la politique d'embauche par piston ». Benflis a souligné dans ce sens que l'objectif de sa candidature à la Présidentielle n'était pas de se mettre au service de sa personne ou de sa famille, mais s'inscrivait dans le cadre d'une démarche tendant à fonder « un Etat démocratique social souverain dans le cadre des principes islamiques, et ce au service de la souveraineté du peuple». Le candidat a également promis d'ouvrir les portes du dialogue avec les partis, les personnalités nationales et la société civile pour parvenir à un consensus, en expliquant ainsi que le dialogue national tracerait la future feuille de route pour l'Algérie. Intervenant sur les ondes de la chaine III de la radio nationale, le président du parti Talaie El Houriyet, a promis de mettre fin aux privilèges de juridiction particulièrement pour le président de la République, chef de gouvernement et pour les ministres. S'agissant de l'unanimité parlementaire, Benflis a précisé que «bénéficier d'unanimité parlementaire c'est d'être protéger lors de l'activité parlementaire et non pas en dehors de ça». A ce titre, il a promis de lutter contre ce genre de pratique illégal. En ce qui concerne la problématique de la « légitimité » le candidat aux élections présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis a indiqué que «l'Algérie est confrontée à une crise de légitimité politique, économique et sociale», à laquelle, ajoute-t-il, il faut apporter des solutions. Selon lui les remèdes pour régler cette question de légitimité est l'ouverture d'un large débat politique au sein de la classe politique «dans sa diversitée actuelle», suivie par des élections «libres, honnêtes et transparentes auxquelles adhère le peuple Algérien».