Le chef du Mossad, le renseignement israélien, Yossi Cohen, qui a joué un rôle déterminant dans la négociation des accords de paix entre Israël et deux Etats du Golfe, confirmé mardi à la mi-septembre 2020 à Washington, sous l'égide de Donald Trump, annonce avec prudence qu'une autre cérémonie à la Maison Blanche pourrait bientôt avoir lieu, réunissant cette fois l'entité sioniste et l'Arabie saoudite. «Eventuellement, l'Arabie saoudite serait le prochain sur la liste sioniste. Une telle situation pourrait avoir lieu selon moi», a-t-il confié concernant des accords avec Riyad. «Je l'espère en tout cas», a-t-il lancé mercredi à la chaîne 12 lors d'une rare interview, citée par i24. «Il y a des pays du Golfe et des pays en dehors du Golfe qui pourraient normaliser leurs relation avec Israël», a-t-il par ailleurs ajouté. Concernant les accords signés entre Israël, les Emirats arabes unis et Bahreïn, M. Cohen admet ne pas avoir agi seul. «On dirait que la magie opère en un clin d'œil, mais je n'ai pas agi seul, de nombreux responsables au sein du Mossad y ont travaillé pendant des années, c'est un rêve qui se réalise », a-t-il dit. A son retour à Tel Aviv depuis Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également promis devant les journalistes que des accords de paix supplémentaires entre Israël et d'autres Etats de la région sont prévus. La Russie a affirmé, jeudi 17 septembre, que la résolution du conflit israélo-palestinien demeurait une condition clé pour stabiliser le Moyen-Orient, après des accords de normalisation signés par Israël avec les Emirats arabes unis et Bahreïn sous l'égide de Washington. « Prenant note des progrès en cours dans la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, nous constatons que le problème palestinien conserve toute sa gravité », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, dans un communiqué. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a signé mardi à Washington avec les Emirats arabes unis et Bahreïn des accords qui ont suscité la colère des Palestiniens. Ces deux pays arabes sont les premiers à reconnaître Israël depuis les traités de paix avec l'Egypte et la Jordanie, en 1979 et 1994. Le président américain Donald Trump a affirmé que des Etats arabes supplémentaires suivraient bientôt cet exemple, évoquant même l'Arabie saoudite. Souligne-t-on. De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a soutenu qu'il n'y aura aucune paix au Proche-Orient sans la fin de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens. «Il n'y aura aucune paix, sécurité ou stabilité pour quiconque dans la région sans la fin de l'occupation et le respect des pleins droits du peuple palestinien », avait affirmé le président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, au pouvoir en Cisjordanie occupée, territoire séparé de Gaza. Le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a multiplié en août plusieurs tirs de roquettes depuis l'enclave vers Israël qui avait répliqué avec des frappes aériennes nocturnes sur des positions de ce groupe armé. Mais les deux camps sont parvenus début septembre à un accord, grâce à une médiation du Qatar, afin de cesser les hostilités et de remettre sur les rails une trêve fragile en vigueur depuis environ un an et demi. Un baron des casinos offre 50 milliards pour la campagne presidentielle de trump Le baron des casinos aux Etats Unis, Sheldon Adelson, entend octroyer une grande somme d'argent à la campagne présidentielle du président américain Donald Trump, selon un rapport publié mercredi 16 septembre par la chaine d'information CNBC. Cette information intervient 24 heures après la signature des accords de normalisation entre Israël, les Emirats et Bahreïn. Citant des informations concordantes, CNBC a rapporté que le milliardaire juif est prêt à dépenser entre 20 et 50 millions de dollars pour aider Trump à battre l'ancien vice-président démocrate Joe Biden, lors des présidentielles prévues le 3 Novembre 2020. Un jour avant la conclusion des accords de normalisation, Trump avait contacté Adelson, lui demandant pourquoi il ne faisait pas plus pour aider sa campagne électorale, a rapporté forbes. Selon les données du Center for Responsive Politics, Adelson et sa femme ont offert, depuis quatre ans, plus de 82 millions de dollars aux républicains. Ils ont également fourni au parti de Trump plus de 27 millions de dollars pendant ce cycle électoral, révèle-t-on.