L'Algérie est capable de cultiver du colza sur 500.000 hectares dans les quatre prochaines années, a affirmé mercredi le directeur général de l'Institut technique des grandes cultures (ITGC), Mohamed El-Hadi Sakhri. Dans une déclaration à l'APS, en marge d'une rencontre de sensibilisation des agriculteurs au siège de la chambre de l'agriculture, le même cadre a souligné que les indicateurs actuels montrent que «l'objectif du ministère de l'Agriculture de consacrer durant la saison 2020/2021 une superficie de 3.000 hectares, au titre de la première année d'expérimentation de culture du colza en Algérie sera dépassé». Le même directeur, chargé par le ministère de l'Agriculture de chapeauter ce programme, a précisé que la première année sera consacrée à la multiplication des semences sur 1.000 hectares en prévision des prochaines saisons, ajoutant que chaque hectare permettra de produire 10 quintaux de semences, et chaque quintal permettra à son tour de cultiver 20 hectares. «L'Algérie dispose d'une superficie de plus de 2,5 millions d'hectares susceptibles d'être consacrés à la culture du colza qui est une plante peu exigeante», a ajouté le même responsable qui a assuré que «dans une première phase, l'on se dirigera vers la récupération des terres incultes du fait que les longues racines du colza permettent de contribuer à une fertilisation naturelle du sol et vers l'implication du plus grand nombre d'agriculteurs».