Un budget de 27,7 milliards de DA a été accordé ces dernières années pour le secteur de la santé à Tiaret, a-t-on appris du DSP, lors de l'inauguration des nouvelles infrastructures. Les quatre coins de la région ont bénéficié d'un très important pactole de plus de 27,7 milliards de DA. Le matelas financier concerne, outre le centre anti-cancer en cours de réalisation, prêt à la réception et la réhabilitation des trois hôpitaux de Tiaret de 120 lits, Frenda et Mahdia, avec 60 lits chacun, comme prévu deux hôpitaux d'une capacité de 120 lits à Aïn Kermesse porte du Sud et Takhmaret, axe frontalier de trois wilaya, une clinique de néphrologie à Aïn Dheb, où on enregistre 68 patients, un nouveau hôpital de 120 lits près du complexe mère-enfant, un centre de lutte contre la toxicomanie, vu l'augmentation de ce phénomène. Pour le projet de réalisation d'un CHU, toujours au menu, certaines sources avance le transfert de l'école des cadres, un projet réalisé et toujours sur cale attend preneur. Une infrastructure construite selon les normes internationales afin de former les cadres et élus. Au même volet, la création d'une faculté de médecine au niveau de l'université «Ibn Khaldoun». La spécialité et le rêve de nos universitaires affectés à l'Ouest du pays. Pour rappel, en 1982 Tiaret a perdu cette branche après deux ans de l'ère de Mme Kebir. Un pactole qui mène à une couverture sanitaire à travers la région avec le renforcement d'un corps médical avec 197 spécialistes. Un défi qui stagne et paralyse la santé à Tiaret, celui du détournement des logements d'astreinte, selon une source interne de l'OPGI, nous confirme le chargé du service que «la circulaire du premier ministre n'a pas trouvé son chemin». A propos des 150 logements en face l'université Karmen, s'ajoutent les villas individuelles (41) dont un nombre a été détourné, à l'image de l'occupant du F2 à Dubaï, les deux affectées aux mères d'un ex-syndicaliste et un cadre de la wilaya, ainsi le logement de transit a connu le passage d'un trio dont les noms connus sur la scène locale. Cette information locale nous confirme que les services de l'habitat n'ont pas trouvé mieux à proposer au wali, un bloc de dix étages sur une cité sociale de deux mille familles. Ce dossier, dans un passé proche, l'ex-wali a bien ficelé l'affaire pour entamer une action mais en vain, la mutation enterre l'enquête déclenchée. Pour revenir au concret et le défi des blouses blanches, on cite les évacuations suite à l'affectation d'un parc roulant, selon les normes internationales, avec une intervention qui ne dépasse pas les trente minutes du lieu du drame à l'infrastructure hospitalière. Le service des urgences médico-chirurgicales de la commune de Kasr Chellala, d'une capacité de 40 lits, reste un exemple à suivre depuis la mise en marche, accueille les patients des wilaya avoisinantes. Le projet a nécessité une enveloppe de 830 millions DA, doté des équipements médicaux les plus récents, dont les équipements de radiologie de dernière génération. Lors des tournées de la délégation locale, le premier responsable de la wilaya a souligné que tous les efforts seront déployés pour la prise en charge sociale des médecins spécialistes, sachant que les logements d'astreinte ont été réservés à la direction de la santé. Selon l'orateur, les toits seront distribués aux différentes régions, dont la commune de Kasr Chellala qui a un besoin urgent de spécialistes de la santé. Par ailleurs, l'hôpital de Rahouia, qui a bénéficié d'une opération de réhabilitation et d'extension et de nouvelles structures et équipements d'une valeur de 80 millions DA. Au chapitre des gardes, on compte onze sur les vingt-sept polyclinique qui fonctionnent jour et nuit, s'ajoutent vingt centres de santé, qui seront renforcés prochainement par deux polycliniques à Frenda et Mahdia et un bloc opératoire à Sougueur et la rénovation de la polyclinique de Hai Sonatiba, une infrastructure implantée au poumon de quatre cités où résident plus de 10.000 familles. Selon Bensaid, directeur de l'EPSP, nous confirme que «les polyclinique inaugurées dotées d'équipements selon les normes internationales de radiographie numériques, laboratoire, cabinet de dentiste, diabétique et AVC, comme il est prévu la création d'un numéro vert « secours à domicile», un projet initié par la direction de la santé des brigades mobiles. Par ailleurs, le même organisme a créé un fichier local portant une liste des différentes spécialités de la santé, corps médical, ambulanciers et secouristes, en cas de catastrophe ou accident, seront présents sur les lieux .