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Les fruits d'un limogeage et d'un nouveau DSP
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 04 - 2018

La semaine passée à Tiaret, où il était en visite de travail et d'inspection, le ministre de la Santé, Hasbellaoui Mokhtar, a carrément rompu avec la tradition en refusant de rencontrer son responsable local, M. Orfi avant d'inspecter les anomalies dénoncées par notre quotidien la veille de la visite ministérielle sous le titre «Le ministre sait-il ce qui se passe dans le secteur ?»
Selon le premiers éléments de l'enquête, une panoplie d'anomalies sur les différents chapitres, à savoir des marchés douteux, octroyés à une poignée de fournisseurs bien soudés depuis son installation dont le plus grave, les équipements provenant de son village natal. Au chapitre des réalisations, nous venons d'apprendre que les UMC de Ksar Chellala a consommé plus de 40 milliards, soit trois fois son devis, ce que confirme la fiche technique s'ajoute le fameux hôpital de 120 lits, un projet mort-né, d'une part, et, d'autre part, le complexe mère et enfant inscrit en 2008 est actuellement sur cale, un déficit de 300 milliards et un budget supplémentaire de 50 milliards dégagé pour l'achat des équipements mais en vai. Une autre histoire fait la une à Tiaret.
Les responsables de la santé, avec les statistiques avancées, s'est révélé être un des mieux lotis au niveau national en matière d'équipements et d'infrastructures, mais paradoxalement, un des plus malades et défaillants du pays. Pour revenir au projet mort-né, les responsables de la santé, qui n'arrivent pas à justifier cette enveloppe colossale jetée dans un gouffre au fond d'une parcelle agricole depuis plus d'une décennie. Aujourd'hui n'est que l'ombre de lui-même dont le plus grave les lots «équipements» au bonheur de la ferraille reformée depuis la première visite gouvernementale avant de consommer les délais de garantie.
Ce joyau architectural n'est que l'ombre de lui-même se dégrade d'un jour à l'autre au vu et au su de tout le monde comme prévu son ouverture en 2015 et 2016 mais en vain que des mensonges de la part du directeur de la santé qui a réussi à feinter même l'ex-Premier ministre et son ex-ministre à maintes reprises. Selon une expertise, le taux physique est de 100 % mais la réalité des paiements est de 37 %.
Ce sont les chiffres avancés par le DSP indelicat. Une semaine avant la visite ministérielle, le corps médical, le conseil de l'ordre et le mouvement associatif ainsi que les familles des trois victimes ont interpellé la haute instance sur la décision de fermeture d'une clinique privée El Kawtar qui date depuis une année égarée au tiroir du DSP et son inspecteur chargé de l'enquête, lit-on sur la correspondance officielle du conseil de l'ordre dont une copie remise à notre rédaction Les signataires de la requête accuse le gérant de la clinique avoir bafouer les lois de la république et sans agrément a le droit de pratiquer que des actes relevant de la gynécologie-obstétrique s'est muée en clinique effectuant des actes chirurgicaux délicats ne relevant pas de sa compétence au vu et au su de tout le monde dont aucun responsable n'a osé lever le petit pouce.
Ce scandale intervient après le troisième décès d'une jeune femme dont l'état de santé s'est subitement dégradé quelques secondes après l'intervention au point de tomber dans le coma pour être admise aux urgences de l'hôpital où elle a succombé. A cet effet, le conseil de l'ordre en vertu du décret exécutif 92/276 du 6 juillet 1992 portant code de déontologie médicale, la lettre a été adressée à tous les praticiens relevant de la section pour rappeler les règles en usage et édicter les principes d'exercice de la chirurgie dans les cliniques privées suite au la série des décès.
Cette affaire scandaleuse a poussé le ministre de la Santé d'ordonner le jour de sa visite de cadenasser cette infrastructure jusqu'au nouvel ordre, a-t-on constaté sur les lieux. Au chapitre du collectif détaché à la direction de la santé nous venons d'apprendre de sources fiables que pas moins de quatre inspecteurs toujours en vacances avec une prise en charge totale hébergement restauration et l'affectation du véhicule tout le bloc facturé au frais de la princesse quant au bilan annuel, on détient une feuille blanche comme la double feuille retourné par le médiocre lors des examens. Au même chapitre, figurent sur le listing de paye dix noms de médecins affectés sans postes consomme les mois de l'année en promenade libre et une dizaine de médecins en promenade libre.
A travers le vaste sol du sersou, plusieurs infrastructures et de nombreuses polycliniques éparpillées un peu partout, mais sans aucune vie médicale par manque de prise en charge, faute de médecins spécialistes, de nombreux équipements de radiologie non fonctionnels, faute de radiologues, des projets qui traînent en long et en large et des responsables qui se rejettent les responsabilités, tout en essayant de tirer, individuellement, leur épingle du jeu. Au secteur de la santé, chacun trouve son compte un agent de bureau à la tête de la gestion des ressources humaines et un agent technique d'assainissement assure le bureau des marchés selon les premiers éléments de l'enquête et une panoplie de scandales figurent sur la feuille de route ce que confirme le chapitre du logement d'astreinte est affecté aux cadres proches du DSP et les spécialistes entassés dans des habitations louées à des millions de centimes, ce qui poussent certains spécialités à rejoindre les autres cieux.
Selon une source proche du dossier, l'un des proches d'un cadre de la santé a réussi à bénéficier d'un bail ouvert pour la location de six appartements avec des sommes colossales avec la complicité du DSP limogé. Pour revenir au parc roulant et selon un enquêteur, nous confirmé que treize véhicules récupérés des infrastructures hospitalières sont affectés à l'effectif de la direction de la santé dont le plus grave deux SAMU assurent le ramassage scolaire des enfants du même organisme.
A l'heure où nous mettons sous presse est prévue aujourd'hui officiellement l'installation du nouveau DSP. Mokhtar Mokrane, l'un des plus anciens cadres de la santé et ex-directeur de l'hôpital, Youssef Demerdji, avec une carrière expérimenté qui a réussi dans les moments difficiles à assurer les différents départements du secteur de la santé félicité à maintes reprises par sa tutelle sur les services créés au niveau de sa infrastructure quant au DSP limogé une enquête est ouverte sur les défaillances enregistrés et constatés sur la table d'un secteur qui a déjà consommé le quatrième budget de l'état. Reste au nouveau patron de la santé l'enfant du terroir de mettre de l'ordre à travers les sept EPSP, les cinq EPH, les trois EHS s'ajoutent les polyclinique et les salles de soins éparpillés à travers la région de Tiaret.


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