La reprise des cours selon le système habituel, sera-t-elle possible pour cette rentrée scolaire fixée au 21 septembre? Autrement dit, pourra-t-on lever le protocole sanitaire très strict appliqué à l'école et aux autres établissements d'enseignement, à tous les paliers, depuis l'apparition de l'épidémie de Covid-19 en Algérie? Le Président Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil des ministres qu'il a présidé ce dimanche, a donné instruction au Premier ministre pour assurer la coordination entre les secteurs de l'Education et de la Santé, en vue de tenir une réunion dans les meilleurs délais, avec la participation des associations des parents d'élèves, afin de statuer sur la possibilité de reprise des cours selon le système habituel. Les associations des parents d'élèves sont spécialement invitées à donner leur avis sur la décision qui doit être prise. Si on sait que tous les moyens matériels, humains et organisationnels sont réunis pour une introduction réussie de l'anglais au primaire, par contre on ne sait pas si les responsables du secteur de l'Education ont envisagé la levée du protocole sanitaire et quelle est leur position à ce propos ? Pour l'heure, le nombre de contaminations quotidiennes suit une tendance à la baisse. Mais, il y a quelques semaines, cette tendance était à la hausse et avait même quelque peu alarmé les gens sur le risque d'une nouvelle phase dans l'épidémie. Quel dispositif sera mis en place à la rentrée le 21 septembre ? Enseignement par groupes et sous-groupes n'excédant pas 25 élèves avec distanciation physique en milieu scolaire au niveau des salles de classe, des couloirs et des cours de récréation, en fait l'ensemble des gestes barrières connus, ou système habituel avec, dans certains cas, des classes en surcharge? L'instruction donnée par le Président Tebboune au Premier ministre, suggère un retour à la normale. Mais, d'abord, c'est aux responsables du ministère de la Santé et plus précisément ceux qui coordonnent la lutte contre l'épidémie, à se prononcer. La décision sera prise en coordination avec les responsables du secteur de l'Education nationale et la participation des parents d'élèves. Après avoir tranché sur la date de la rentrée scolaire, fixée au 21 septembre, le Gouvernement devra trancher sur le maintien ou non de la répartition en groupes et sous-groupes pour éviter de créer un milieu favorable à la propagation de l'épidémie de Covid-19 qui n'a pas encore disparu de notre pays, ni ailleurs. Les spécialistes concernés et les représentants des parents d'élèves ont quelques jours pour se prononcer. Les autres partenaires, c'est-à-dire les syndicats, s'en remettent aux professionnels de la santé.