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La droite française veut mettre fin à la spécificité algérienne
Accord algéro-français de 1968
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 06 - 2023

La droite française a concentré ses attaques sur l'accord algéro-français de 1968 organisant la circulation, l'emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille.
«Remettre en cause l'accord de 1968 avec l'Algérie», c'est une demande de l'ancien Premier ministre français Edouard Philippe; «dénonciation de l'accord franco-algérien », c'est l'appel de Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie ; «il faut le réexaminer », c'est l'avis du Gérard Larcher, président du Sénat français. Les députés du parti de droite, Les Républicains (LR), ont parlé de déposer une proposition de résolution appelant à la dénonciation, par les autorités françaises, de l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968 organisant la circulation, l'emploi et le séjour en France des ressortissants algériens et de leur famille.
A la fin de l'année dernière, dans un entretien accordé au quotidien français Le Figaro, le président Abdelmadjid Tebboune, sur cette question de la circulation des personnes entre l'Algérie et la France, affirmait qu'elle «a été réglée par les Accords d'Evian de 1962 et l'Accord de 1968».
«Il y a une spécificité algérienne, même par rapport aux autres pays maghrébins. Elle a été négociée et il convient de la respecter», avait-il rappelé. Pourquoi, l'Accord algéro-français de 1968 est subitement contesté par la droite française ? En réalité, quoi de mieux que la question de l'immigration pour faire oublier aux Français leurs malheurs. Les échos des manifestations contre la loi sur la retraire résonnent encore, sur fond de crise socio-économique dont l'issue est incertaine.
Le contexte européen, lui-même, est loin d'être réjouissant. Officiellement, la zone euro entre dans une phase de récession, le produit intérieur brut des pays de la région a chuté de 0,1 % au cours des trois premiers mois de 2023, par rapport au trimestre précédent.
L'agence de statistiques de l'Union européenne, Eurostat, a révélé dernièrement que l'économie s'est contractée pendant deux trimestres consécutifs. Selon les spécialistes, deux trimestres consécutifs de croissance négative du PIB réel se
traduisent généralement par une « récession technique ». Pour rappel, l'Allemagne, la plus grande économie d'Europe, a confirmé qu'elle était entrée en récession, et cela survient après le choc des prix de l'énergie de l'an dernier, qui a affecté les dépenses de consommation. Le thème de l'immigration qui n'a jamais quitté le discours politique français est réactivé. Il remplit les programmes des personnalités qui se préparent à une échéance électorale. Il focalise l'attention et permet la montée au créneau des acteurs de la droite française.
Chez Xavier Driencourt, la dénonciation de l'accord algéro-français de 1968 fait partie, en fait, de ses attaques contre toute possibilité de rapprochement entre l'Algérie et la France sur une base d'égal à égal. Il est révolté par le fait que l'accord de 1968 offre à l'Algérie «un statut exceptionnel en octroyant à ses ressortissants un statut dérogatoire au droit commun». Et encore plus, par le fait que «relevant du droit international, ce Traité bénéficie donc d'une autorité supérieure à la loi française», c'est-à-dire que «son contenu est hors de portée du législateur national». Pour lui, «aucune politique migratoire cohérente ne soit possible sans la dénonciation de l'accord franco-algérien».
Edouard Philippe, lui aussi, s'est lancé dans ce créneau. Dans une longue interview sur le thème de l'immigration donnée à L'Express, et publiée mardi 6 juin, il tente d'expliquer que «le maintien aujourd'hui d'un tel dispositif avec un pays avec lequel nous entretenons des relations compliquées ne me paraît plus justifié». Mais, il reconnaît que ce n'est pas facile en évoquant les «difficultés que cela engendrerait», «en termes juridiques, plus encore en termes diplomatiques». Le lendemain, mercredi 7 juin, Gérard Larcher, président du Sénat, se joint à cette campagne : «Cinquante-cinq ans après, les conditions ont changé. Je pense que ce Traité, il faut le réexaminer». Après cette déclaration, des sources algériennes, citant l'ambassade d'Algérie en France, ont fait état d'une rencontre entre l'ambassadeur d'Algérie en France, Saïd Moussi, et le président du Sénat français, Gérard Larcher. Cette rencontre- qualifiée de «fructueuse», côté algérien, a porté sur les relations bilatérales et la consolidation de la coopération parlementaire.
Lakhdar A.
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