Les représentants de dix partis politiques ont insisté, avant-hier mardi, sur l'impératif de s'entendre sur un candidat de consensus pour la prochaine élection présidentielle du 7 septembre, capable de préserver la souveraineté décisionnelle du pays, de renforcer la stabilité institutionnelle et, diriger l'Algérie nouvelle stable. Un candidat, a indiqué le communiqué final sanctionnant les travaux de la conférence tenue au siège du Mouvement El-Bina, qui répond à certains critères, notamment la protection de la souveraineté décisionnelle, le renforcement de la stabilité institutionnelle, la consolidation de la démocratie participative, la préservation des acquis sociaux, le renforcement des réalisations économiques, le parachèvement du processus de lutte contre la corruption et la défense des causes justes. Après évaluation des réalisations accomplies durant son mandat actuel, les représentants de ces formations politiques, a poursuivi la même source, ont conclu que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu tous ses engagements et promesses malgré les défis, notamment la pandémie de Covid et les fluctuations des cours des marchés mondiaux. Estimant qu'il faut laisser le temps nécessaire à la concrétisation d'autres objectifs et ambitions légitimes pour le parachèvement de la structuration nationale des projets à même de réaliser la renaissance avec la participation de tous les enfants de l'Algérie nouvelle. Fin mai dernier, quatre partis politiques, le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement El Bina et le Front El Moustakbal ont annoncé la formation d'une alliance politique pour réaliser un consensus national et édifier une Algérie forte. C'était lors d'une rencontre de concertation ayant regroupé les chefs des quatre partis, Abdelkrim Benmbarek, Mustapha Yahi, Abdelkader Bengrina et Fateh Boutbig, au siège du parti du FLN. Cette rencontre, a indiqué le secrétaire général du FLN, Abdelkarim Benmbarek, scelle une alliance politique entre des formations partageant des dénominateurs communs et des objectifs clairs visant à réaliser un consensus national pour protéger les intérêts du peuple et appuyer toutes les démarches participant de l'édification d'une Algérie forte. Affirmant que les quatre partis de l'Alliance aspiraient à conforter le front intérieur du pays dans une conjoncture internationale et régionale de crise et face à l'instabilité qui l'entoure de toutes parts et aux velléités de certaines parties qui veulent faire taire la voix retentissante de l'Algérie dans les fora internationaux.