Voilà, c'est fini ! Les 9.100 athlètes des 206 nations qui ont participé à ces 33e Jeux olympiques d'été de l'ère moderne, affichent déjà la nostalgie après quinze jours d'animation aux couleurs des nations. Le haut niveau, bataille au sommet Les médailles distribuées : un millier, 987 très précisément le tableau des distribuées pendant la quinzaine. 40 médailles d'or pour les Etats-Unis et la Chine, 20 pour le Japon, 18 pour l'Australie et 16 pour le pays organisateur. Mais ce tableau d'honneur, correspond aussi à celui du nombre d'athlètes engagés, peu ou prou au vivier d'athlètes potentiels parmi les habitants, sans oublier les milliards de dollars engloutis pour offrir infrastructures, coachs et rémunération aux champions. L'Afrique aussi a sa place dans le haut niveau Le continent africain a vécu sa dernière journée la plus prolifique, puisque pas moins de quatre médailles ont été décernées dans différentes disciplines, un record depuis le début de ces Jeux. Tour d'horizon des victoires africaines. On retiendra 1956 à nos jours, l'Afrique a remporté 286 médailles, dont la majorité a été raflée, en athlétisme, par le Kenya (86) et l'Ethiopie (45). L'Afrique du Sud a 32 médailles à son actif, notamment en natation. JO-2024, seulement à pays africains sont parmi les nations médailles avec 18 médailles au compteur; l'Afrique du Sud, le Kenya, l'Ouganda, l'Algérie et le Maroc. Le Kenya est en tête avec 5 médailles en tout. L'Afrique du Sud vient en deuxième position avec 4 médailles, et l'Ouganda 2 médailles. Algérie, des athlètes qui font face… Il y a des combats bien plus spéciaux que d'autres, des combats avec une saveur particulière...et la boxeuse algérienne Imane Khelif a été un cas d'école. Ce n'est nullement de sa faute si ces détracteurs pensent s'attirer les bonnes grâces des copains/copines avec des artifices aussi grossiers. L'Algérienne a vécu un tournoi olympique des plus tumultueux, agité, fiévreux, frénétique, mouvementé, orageux, tourmenté, trépidant, troublé. Tous les synonymes illustrent les tentatives de ses détracteurs dont l'IBA, pour l'abattre pendant que son parcours était scruté par le monde entier. Pour elle, le combat continu, refusant de se taire, elle vient de charger son avocat Maître Nabil Boudi de déposer plainte pour des «faits, de Cyber harcèlement aggrave auprès du pôle de latte contre la haine en ligne du parquet de paris». Pour l'avocat Boudi, «l'enquête pénale déterminera qui a été à l'initiative de cette campagne misogyne, raciste et sexiste mais devra aussi s'intéresser à celles et ceux qui ont alimente ce lynchage numérique. Le harcèlement inique subi par la championne de boxe restera, poursuit son avocat, la plus grosse tache de ces Jeux Olympiques». Les autres combats: la preuve par des médailles Elle n'est la seule, Kaylia Nemour, la championne olympique de gymnase a aussi traversé une jungle de Fourberie, de ruse, de haine, de racisme pour détruire sa jeunesse et surtout ses ambitions. Sa réponse est tellement puissante, assourdissante qu'ils voudraient tant présenter leurs excuses, mais Nemour a préféré les inviter à admirer les effets de leur stratégies primaires. Le troisième Algérien, Djamel Sedjati avec sa médaille de bronze arrachée sur le 800 m lui aussi a eu sa part de dégoût, des gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. «On n'est pas loin de la propagande et de la mauvaise foi». En venir à laisser des preuves de «tricherie» sur les lieux même du déroulement des Olympiades seraient imprudents voire suicidaires. Cela nous rappelle les accusations, restées sans preuves, à l'endroit de Taoufik Makhloufi qui a d'ailleurs, par la suite, été totalement innocenté par le Parquet de Paris. Une affaire qui démontre que la participation algérienne n'est pas la bienvenue.