Les services de sécurité ont procédé ces derniers jours à plusieurs interpellations dans le milieu des utilisateurs des réseaux sociaux à travers plusieurs régions du pays. Accusés de plusieurs délits liés à la cybercriminalité, les mis en cause ont été présentés devant les tribunaux compétents et furent placés en détention provisoire.Interpellés pour divers délits commis sur les pages Facebook, Instagram, Tiktok et sur les chaînes YouTube certains internautes ont été jugés dans le cadre de la comparution immédiate et condamnés à de lourdes peines. La vague d'arrestation opérée presque dans les quatre coins du pays rentre dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, a-t-on appris. Les arrestations qui ont ciblé des dizaines d'internautes interviennent quelques jours seulement après la mise en garde lancé par M. Lotfi Boudjemaa, ministre de la Justice, Garde des sceaux. Lors de son intervention devant les députés le 17 février dernier, le ministre de la Justice a mis en garde les internautes à l'origine des dépassements sur les réseaux sociaux. « Je serais sans pitié et je brandirai le glaive de la loi et il sera aiguisé, il n'y aura pas de tolérance », a-t-il martelé. Nous avons donné ici, la déclaration ferme du ministère de la Justice qui a évoqué les diverses atteintes constatées sur les réseaux sociaux. A ce même sujet, le ministre a déclaré qu'il n'existe pas de prisonniers d'opinion en Algérie. Les gens sont libres de s'exprimer librement mais sans toutefois qu'ils versent dans la diffamation ou l'injure, a-t-il affirmé. Quelques jours seulement après cette intervention de M. Lotfi Boudjemaa, à l'Hémicycle de l'Assemblée populaire nationale (APN), plusieurs internautes furent interpellés et incarcérés. Parmi les personnes interpellées et emprisonnées se trouvent plusieurs influenceurs et influenceuses très actifs sur les réseaux sociaux. Les mis en cause sont poursuivis pour divers délits dont l'incitation à la débauche et la propagation du vice dans le pays. A l'est du pays et plus précisément à Annaba, deux jeunes influenceuses issues de la même famille et très connues sur les réseaux sociaux ont été arrêtées pour divers délits. Après les procédures habituelles au niveau de la Sûreté de wilaya d'Annaba, les deux jeunes femmes furent présentées devant le tribunal compétent et incarcérées à la maison d'arrêt. Une autre influenceuse très connue à travers les réseaux sociaux et qui active sous le pseudonyme de ''D. Staifia'' aurait été également interpellée. Selon des sources qui restent à confirmer, l'influenceuse en question qui a été présentée en comparution immédiate a été lourdement sanctionnée et condamnée à cinq ans (5) de prison ferme. Malgré nos efforts, nous n'avons pas réussi à confirmer ou infirmer cette information qui a été diffusée à travers les réseaux sociaux. Dans la même région, plusieurs utilisateurs notamment des ''Tiktokeuses'' ont été également identifiées, interpellées et emprisonnées. A l'Ouest du pays, un chanteur très actif sur les réseaux sociaux a été également arrêté. Ce dernier (H.H) fils d'un comédien très connu a Oran, a été arrêté et placé en détention provisoire. Nous avons tenté de savoir le pourquoi de la chose mais en vain. Selon, l'un des amis du père du chanteur, le papa se trouve dans un état lamentable et aurait même fermé son téléphone portable. Toujours et Oran, l'arrestation d'un individu lié à la catégorie dite ''Transgenre'' a fait couler beaucoup d'encre sur les réseaux sociaux. L'individu qui aurait été interpellé répond au pseudonyme de ''Roussil'' aurait également été incarcéré à la maison d'arrêt pour des raisons qui restent pour l'instant obscures. Pour en savoir plus au sujet de ces deux affaires, nous avons pris attache avec la Sûreté de wilaya d'Oran. « Le chargé de communication est absent, on prendra attache avec le journal ultérieurement », nous a-t-il répondu au standard. Au niveau de la Cour d'Oran, il nous a été répondu par la secrétaire du Procureur général de la République que ce dernier n'est pas dans son bureau. Cette dernière, nous a également expliqué qu'elle ne pourrait pas nous mettre en relation avec l'adjoint du Procureur général chargé de la communication car la Cour ne dispose pas de standard.