Les bénéficiaires des lots de terrain en zone d'activité deux et trois, en bordure de l'entrée de la route Ouest Alger-Tizi Ouzou, ne savent plus à quelle porte frapper pour faire aboutir leurs revendications. Egalement situés à la sortie est de Tizi-Ouzou vers Alger, ces propriétaires et habitants attendent depuis plus de 36 ans maintenant que l'on daigne enfin alimenter les lieux en eau potable, électrifier les habitations, aménager des pistes et créer des espaces verts… malheureusement, ce n'est pas le cas actuellement mais ce qui est désolant, est le fait que la première responsable de l'Etat dans la wilaya de Boumerdès ne veut pas accepter les doléances de ces propriètaires. En somme, doter le site des commodités élémentaires dont manquent les citoyens : « J'habite ici depuis des années avec ma famille et je n'ai pas d'électricité. Il a fallu que je m'en procure par un branchement grâce à un particulier du lotissement «Phase I», à environ 1.000 mètres», affirme un habitant. La Sonelgaz, l'APC, l'Agence foncière sont pointés du doigt par les bénéficiaires qui se plaignent encore du fait qu'ils ne trouvent aucun interlocuteur en mesure de répondre à leurs préoccupations. Ils disent qu'après avoir écrit à l'APC et à la daïra, il se sont vus rétorquer que les problèmes soulevés n'étaient pas du ressort de ces deux institutions. Ils attendent toujours leur branchement au courant électrique. « La construction d'habitations s'est développée à grande vitesse. De nombreux citoyens ont construit eux-mêmes leurs logements en respectant le cahier des charges. Une fois les travaux terminés, ils ont formulé des demandes pour avoir de l'énergie électrique auprès de la Sonelgaz qui tarde à effectuer les branchements nécessaires. Beaucoup d'entre eux ont décidé d'occuper les lieux et s'éclairent à la bougie et au «kenki». Les propriétaires des zones s'activité furent tout bonnement orientés vers l'Agence foncière qui ne leur a donné aucune réponse malgré les démarches entreprises auprès de ses services. Actuellement, certaines familles se retrouvent malheureusement abandonnées à leur triste sort. En plus du manque de commodités nécessaires à un cadre de vie décent, ces familles vivent dans les ténèbres parce qu'elles ne sont pas alimentées en énergie électrique. « Certains parmi nous sont là depuis quelques années, mais ils n'ont pas d'électricité », nous dira un citoyen. « Des promesses nous ont été données mais rien ne pointe à l'horizon », déclare un citoyen. Pour allumer leurs lampes seulement, ils ont tous recouru aux branchements illicites avec un câblage dépassant parfois les huit-cent mètres. « Nous sommes tout le temps soumis à des perturbations. Quand il vente, les câbles se détériorent et nous sommes contraints de les remplacer par d'autres, ce qui nous occasionne des dépenses supplémentaires », a ajouté un autre intervenant. Les autorités locales sont interpellées pour remédier à cet état de fait.