La première quinzaine du mois de Ramadhan a été marquée par une «abondance de produits alimentaires à des prix abordables», a affirmé lundi passé l'Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), attribuant ceci aux mesures anticipatives prises par le Gouvernement, notamment l'installation de marchés de proximité. En effet, le président de l'ANCA, Tahar Boulanouar a fait savoir lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Association, que les informations recueillies par les représentants de l'Association à travers le pays font état d'un approvisionnement stable sans rupture ni pénurie de produits alimentaires ou de consommation courante au cours des quinze premiers jours du mois sacré. Cela est dû, selon lui, aux mesures gouvernementales, notamment l'injection de quantités supplémentaires de produits agro-alimentaires (huile, sucre, lait en poudre) sur le marché national et le renforcement du contrôle des usines, en plus de l'ouverture des marchés de proximité. «La production nationale, qui est en nette amélioration, a réellement joué un grand rôle dans cette profusion. De nos jours, les fruits et légumes, ainsi que les produits alimentaires de large consommation, tels que le lait, le sucre et l'huile de table, sont assurés à 100% au niveau du marché, grâce aux producteurs nationaux. Ceci a contribué largement à la stabilité de leur prix, lors de ce mois béni», s'est-il félicité, exprimant le souhait de voir ces marchés devenir permanents au-delà du mois de Ramadhan. Le président de l'ANCA a également relevé une évolution significative de la production nationale, en particulier dans le secteur des fruits et légumes, qui couvre largement les besoins du marché local. Il a précisé que la production locale occupe aujourd'hui une place plus importante dans plusieurs secteurs par rapport aux années précédentes, bénéficiant de la confiance croissante des consommateurs algériens qui privilégient désormais les produits nationaux. «Le produit local a gagné la confiance des citoyens, raison pour laquelle nous pensons que le marché national ne verra aucune perturbation, lors de la deuxième quinzaine de Ramadhan.», a-t-il dit Dans ce cadre, il a cité le secteur du textile, dont la production locale couvre plus de 50% du marché national, et celui de la chaussure, qui a progressé pour répondre à 15 % de la demande, contre 5% auparavant. Ces évolutions, selon lui, permettront aux consommateurs, en pleine préparation de l'Aïd el-Fitr, de bénéficier de produits de qualité à des prix accessibles.