Le 19 mars de chaque année, nous commémorons une histoire tachée de lettres du sang de nos Chouhada, un cessez-le-feu qui a mis fin à une guerre coloniale brutale et injuste, marquant le début de nos libertés que nous avons prises à un grand prix. Ce jour symbolise le triomphe de la dignité sur l'oppression, le courage sur la brutalité et l'unité sur le bandit. Mais à chaque renaissance de cette mémoire, des voix émergent qui tentent de réduire nos conflits, de réécrire l'histoire ou de raviver le feu de l'intrigue. Et aujourd'hui, des gens comme Bruno Retailleau, ministre français de l'intérieur et sa clientèle d'extrême droite continuent de diffuser un discours rempli de nostalgie coloniale et de provocation. Qu'ils sachent que l'Algérie ne s'est jamais inclinée devant l'injustice et ne sera jamais soumise à des tentatives de renverser ou de diviser sa classe. Notre histoire est l'histoire d'un peuple qui s'est élevé dans les montagnes, les villes et les vents, défiant l'injustice et la brutalité du régime colonial. C'est une histoire bordée des sacrifices de millions de martyrs, de la souffrance de ceux qui ont fait face à la torture, à l'exil et à la mort pour que leurs enfants puissent vivre libres. Ce jour n'est pas seulement un mémorial, mais un rappel que la souveraineté n'est pas accordée, elle est arrachée et protégée. Ni les discours haineux ni les manœuvres politiques ne peuvent effacer les pages glorieuses de notre histoire. Et pour ceux qui essaient de planter le doute ou de raviver le passé haineux, nous leur répondons avec fermeté et fierté : l'Algérie est libre et restera libre, quel qu'en soit le prix. Vive l'Algérie une dame libre et fière de son histoire !