Après un arrêt involontaire, l'association andalouse El-Djazira , compte reprendre ses spectacles artistiques et culturels à compter de cet automne. C'est ce qui a été annoncé, hier matin, lors d'une conférence de presse, tenue, hier matin, au cercle Frantz Fanon de Riadh El-Feth par le président de l'association M. Brahim Bahloul. Cette reprise des spectacles au sein du cercle se veut de promouvoir le patrimoine andalou. Le conférencier a toutefois indiqué le nouveau cycle sera agrémenté de lectures de poésie et d'expositions d'artistes peintres. Il a , en outre, déploré l'interruption des spectacles de l'association au cours de l'année 2007, en raison des activités inscrites dans le cadre de la manifestation ‘'Alger, capitale de la culture arabe 2007''. Il a estimé que cette activité organisée conjointement avec l'Office de Riadh el-Feth (OREF), est financée grâce aux cotisations des membres d'El Djazira. Il est à noter par ailleurs que parallèlement à une exposition de peinture, le spectacle animé par des élèves de l'association sera rehaussé de déclamations de poèmes. Les mélomanes pourront prendre d'ores et déjà rendez-vous avec la formation El-Djazira puisque celle-ci se produira chaque jeudi de fin de mois, jusqu'à juin 2009. M. Bahloul a rappelé que l'école d'El Djazira comporte trois paliers à savoir les classes des débutants, moyens et supérieur. Il n'a pas omis de préciser que le rôle de l'association se doit contribuer,à la promotion, la vulgarisation et à la préservation de ce genre de patrimoine musical. Pour sa part, M. Bachir Mazouni, musicien et l'un des animateurs de l'association, a abondé dans le même sens en précisant que les méthodes utilisées dans la formation à la musique andalouse au sein d'El Djazira ne sont pas différentes des anciennes méthodes basées sur l'oralité. «L'objectif, dira-t-il, de l'association est d'apporter un plus à cette musique savante, en la hissant au niveau des musiques classiques et en lui empruntant le solfège et l'interprétant, par conséquent, selon des répartitions.». Il s'est refusé garder ce patrimoine dans les limites «scolastiques» hérités des anciens maîtres «L'association vise à élargir le cercles des mélomanes épris de ce genre de musique. Ce genre de spectacles convivial» rentre dans ce cadre de faire écouter au public des façons élaborées dans l'interprétation de l'andalou et ses dérivées, à savoir le aâroubi et la hawzi.» Rendez-vous est pris tous les jeudis de fin de mois.