Klaatu (Keanu Reeves), un être extra-terrestre d'apparence humaine, provoque dès son arrivée sur Terre de spectaculaires bouleversements. Tandis que les gouvernements et les scientifiques tentent désespérément de percer son mystère, une femme (Jennifer Connelly) et son beau-fils parviennent à nouer un contact avec lui et à comprendre le sens de sa mission : sauver la Terre avec… ou sans les humains. 1952. Un extraterrestre du nom de Klaatu débarque sur Terre, s'infiltre parmi la population pour mieux la comprendre avant de délivrer un message : Aimez-vous les uns les autres, ou la race humaine pourrait bien s'éteindre. En effet, si la race humaine continue à se menacer à coups d'armes nucléaires, alors la fédération extraterrestre qui gère l'univers n'aura d'autre solution que d'exterminer la race humaine. C'est que la Terre est une planète vitale pour le système solaire, les humains, une vermine. On est alors en pleine guerre froide et le film de Robert Wise ne passe pas inaperçu. Le temps en a, depuis, fait un classique de la science-fiction, poli par les fans. L'histoire de Klaatu est presque mythique, tout comme sa réplique, devenue ralliement entre fans et source de clins d'œil : «klaatu barada nikto». Rien de mieux, donc, pour motiver Hollywood à en faire un remake, avec les dangers que l'on connaît à ce genre d'exercice. 2008 : ressort de la machine à broyer des studios une histoire d'extraterrestre, qui débarque sur la Terre pour nous prévenir d'un désastre imminent. Si les humains ne changent pas leurs habitudes, alors les extraterrestres remettront les pendules à zéro, en éradiquant la race humaine. Simple, efficace. D'ailleurs, l'éradication est bien en marche, et il ne va pas être simple d'émouvoir un alien impassible... Dans le rôle de l'alien au masque immobile : Keanu Reeves. Dans le rôle de la mère célibataire qui l'accueille, Jennifer Connelly. Deux acteurs qui font honnêtement leur boulot. Quant à l'ambition du film, elle a été résumée par le réalisateur, Scott Derrickson, de passage à Paris : «Les gens paient leur place de cinéma pour être divertis. Leur faire passer un message, c'est un plus. Je n'aime pas jouer les prêcheurs, et ce n'est pas mon ambition de dire aux gens ce qu'ils doivent faire ou penser.» Attendez-vous donc à en prendre plein les yeux, sans arrêt !