En l'espèce, la stratégie sioniste est simple : mettre la corde au cou à tout un peuple, le terroriser, l'affamer, l'assoiffer, l'empêcher de dormir par un chahut incessant de passages d'avions à basse altitude, de drones, d'explosions variées, l'empêcher de se soigner, de se déplacer, d'étudier, l'emmurer, voler l'argent de ses impôts, le soumettre à l'arbitraire de colons féroces et armés et de policiers sadiques aux check-points, déraciner ses merveilleux oliviers centenaires, voler les terres, voler l'eau, poursuivre la colonisation, ravager les propriétés, détruire les maisons, empêcher les agriculteurs de travailler, défoncer les routes, détruire les infrastructures, les récoltes, ravager le port, l'aéroport , bombarder la plage, les bateaux de pêche, pilonner même les hôpitaux, les écoles et les ambulances, laisser le champ libre à ses snipers assassins, empoisonner la population de Cisjordanie à petit feu en se débarrassant de ses déchets toxiques dans les territoires palestiniens au mépris de la protection de l'environnement et des nappes phréatiques, inventer chaque jour de nouvelles brimades car la résistance et la résilience des Palestiniens sont telles qu'ils résistent et survivent miraculeusement depuis des années à des situations qui auraient conduit des peuples plus fragiles au désespoir et à l'écroulement national depuis longtemps. Alors les sionistes tirent, tirent sur la corde jusqu'à la limite de l'étouffement; mais le monde regarde, alors il n'ose pas aller jusqu'à l'asphyxie complète. Apartheid est trop faible, trop gentil, il s'agit purement et simplement de torture, une torture collective, permanente, harcelante, déstabilisatrice, sadique, à la fois physique et psychologique. Quel talent et quelle imagination dans la perversité ! Et Abbas ? Il savoure encore la fameuse soupe aux lentilles. Y aura-t-il un seul juste dans les organismes officiels pour enfin crier STOP ? Après le génocide de Ghaza, Ban, que je n'ose citer, s'est lamenté sur les victimes occasionnés au sein des représentants des Nations-Unies, tout en effaçant d'un revers hypocrite les 1 300 martyrs et les 5 000 blessés palestiniens. N'est-il pas temps d'arrêter de parler avec un bœuf sur la langue et se décider à appeler un chat un chat. Pardon pour ces locutions animalières, mais après tout, puisque la foultitude d'organisations prétendument spécialisées dans la protection des droits de l'homme, des droits de l'enfant et tutti quanti, reste les bras croisés et au mieux parle de «violences de chaque côté» , que les Palestiniens sont traités comme on n'ose plus traiter les animaux, que Ghaza est un enfer par rapport au confort dans lequel vivent les animaux dans les zoos, et qui jouissent de la protection de la SPA (Société Protectrice des Animaux). Les enfants palestiniens jouiront-ils un jour de la même protection internationale que les scarabées dorés ou les crapauds-buffles ? Et Abbas ? Il savoure encore la fameuse soupe aux lentilles.