Ceux de 1982, 1986 et 2010 respectivement en Espagne, au Mexique et en l'Afrique du Sud. Par le biais de l'équipe nationale algérienne, l'histoire de la balle ronde, son nationalisme, son âme et sa conscience ne sont point démesurés. Grâce à lui, le football algérien a retrouvé des lettres de noblesses et pu devenir un élément essentiel pour la construction et l'épanouissement de l'identité du peuple algérien. Rabah Saâdane plus connu (par la force tranquille) est devenu par la force du temps un homme d'exception dont certainement sa regrettée mère a dû lui brosser les cheveux vers l'avant (selon le jargon dialectal arabe). Rabah est un gagnant, son prénom le signifie très bien et en plus, c'est un personnage qui possède qui est d'un calme olympien, d'une grande sagesse et dont la destinée l'avait choisi pour devenir l'un des plus brillants entraîneurs que l'Algérie ait connu. Saâdane (andoû saâd) la chance lui a toujours souri. Cependant une chose est sûre, Rabah Saâdane dispose d'un autre surnom «Kamel» (oual kamalou lillah) a pu par l'intermédiaire de son équipe nationale de football, réunir l'inéluctable conscience d'un peuple qui, auparavant, était décimée et à qui on a tué ses espérances. Grâce au soutien du premier magistrat du pays en l'occurrence, Abdelaziz Bouteflika, du gouvernement algérien, du ministère de la Jeunesse et des sports, de M. Hadj Mohamed Raouraoua, président de la FAF (Fédération algérienne de football) et des moyens mis à la disposition du staff technique, le blason terni du football algérien est redoré. Cela a redonné aux Algériens aussi, cette fierté de montrer leur passeport d'Algérien aux étrangers et à l'émergence d'une nouvelle jeunesse d'un peuple dit de la génération «Bouteflikene» considéré comme le symbole d'une Algérie futuriste et belle, une génération plus ancrée dans ses racines et plus apte à accueillir l'avenir et survivre en rattrapant de temps perdu. «One, two, tree, viva l'Algérie !». Les Algériens sont fiers de leur équipe nationale, fiers de leurs pays, l'Algérie, de leur drapeau à l'emblème vert et blanc frappé de l'étoile et du croissant rouge. Le club Algérie a su réunir les Algériens et il serait peut être nécessaire de dire pour éviter toute confusion que grâce à ce phénomène qui n'est autre que le football, la dignité pour le peuple algérien a été retrouvée. L'histoire retiendra que tant qu'il y aura des hommes à l'image de son excellence M. Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays, l'Algérie connaîtra la formule des belles lettres de noblesse. Dans l'esprit des responsables de l'Etat, il était inconcevable que l'Algérien reste en marge des problèmes du vécu de la hogra, de l'injustice dont a été victime l'équipe nationale algérienne en Egypte, un pays soi-disant frère. Malgré tout les scénarios engendrés et toutes les magouilles perpétrées, l'Algérie est parvenue à se qualifier au Mondial-2010 pour l'Afrique du Sud et grâce à cette injustice, les Algériens avaient compris que la question a soudé des liens de fraternité entre les Algériens du Nord du Sud, de l'Est, de l'Ouest, et de tous ceux des pays du monde (France, Angleterre, Hollande, Indonésie, Canada, l'Amérique). La solidarité algérienne s'est manifestée pleinement et s'est traduite par des faits dès lors qu'il s'agissait d'une noble cause, celle de la dignité, de l'honneur et de l'histoire combattante d'un peuple qui a vu son drapeau piétiné et brûlé, ses martyrs insultés. Une chose est sûre si cheikh Saâdane Rabah va faire son bilan sur le parcours des Vert et Blanc en Coupe d'Afrique des nations de l'Angola, les Algériens l'ont déjà fait et ils ont compris que leur pays est le seul refuge auquel ils aspirent. Les Algériens aiment leur patrie. Ils sont nationalistes jusque dans leurs veines et personne désormais ne viendra leur donner une leçon de morale. Vive l'Algérie, vive le peuple algérien et gloire à nos martyrs.