Dans un communiqué du ministère de l'Education nationale parvenu à notre rédaction, les directeurs d'établissement scolaires sont instruits «de veiller à la mise en œuvre des procédures réglementaires en matière de relation de travail en constatant l'abandon de poste pour toute absence enregistrée dès le dimanche 7 mars 2010, délai de rigueur et la mise en ouvre de la radiation des effectifs de la Fonction publique, conformément à la réglementation en vigueur», lit-on. Comme il leur est demandé pour suppléer aux postes vacants «de prospecter parmi les demandes d'emploi en leur possession de concert avec les services de la Fonction publique, instruits pour leur part, par le gouvernement». Ainsi, le tribunal a jugé illégale la grève à laquelle le Cnapest et l'Unpef ont appelé et a rendu la décision le lundi 1er mars 2010, «d'un jugement en référé, ordonnant l'arrêt immédiat de la grève et la reprise des cours», précise le document. Ces mesures interviennent, insiste le communiqué «dans le but de sauvegarder l'intérêt des élèves et celui de prévenir toute dérive et ce à l'issue de moult appels à la raison de la famille des enseignants». Nonobstant le fait que de plus en plus d'enseignants reprennent le chemin des cours, nous avons appris par ailleurs que les salaires devront êtres virés plus tôt que prévu et que les enseignants devront percevoir leur salaire dès aujourd'hui. Ces derniers connaitront donc aujourd'hui, leurs nouveaux salaires après les augmentations liées au régime indemnitaire. Selon toujours le communiqué du ministère, «le secteur de l'Education, tous corps confondus, a bénéficié d'augmentations substantielles allant de 29 à 32% et ce grâce à la revalorisation du régime indemnitaire, y compris la prime de rendement qui est versée à son plafond, soit 40% à tout fonctionnaire assurant normalement sa tâche». A l'instar des autres secteurs de l'économie nationale qui n'ont pas encore connu le nouveau régime indemnitaire, «l'Education est donc le premier à percevoir ces augmentations et les pouvoirs publics viennent clore ce dossier en honorant leurs engagements», souligne le document. Devant la scolarité troublée des élèves et la société qui ne peut tolérer que ses enfants paient encore une fois les frais de la grève, le ministère de l'Education «exhorte les enseignants à faire preuve de sagesse et de responsabilité et à rejoindre leurs postes dans les meilleurs délais». Houria A. Lire sur Internet