C'est aussi, ajoute-t-il, une revendication des journalistes. Il s'agit, fait-il remarquer, d'améliorer les conditions d'exercice du métier. Le ministre appelle les professionnels à s'organiser et il souhaite également l'élargissement du débat sur cette question. Pour M. Mihoubi, liberté de la presse et éthique et déontologie sont des notions qui vont ensemble. Il souligne que la liberté d'expression, le professionnalisme et la déontologie sont des critères de pérennité des médias. Il précise que le règlement intérieur et la charte éthique sont un préalable à l'activité de tout journal. Il annonce qu'un groupe de travail sectoriel a été mis en place le 1er mai pour dégager les modalités d'organisation de la branche communication. A propos de l'audiovisuel, le ministre rappelle que trois stations d'émission TNT (télévision numérique terrestre) sont déjà installées au nord du pays, 10 autres sites seront mis en place et le reste se fera avant la fin de l'année. Le Sud bénéficie de 100 émetteurs et réémetteurs. Quant à l'ouverture du secteur audiovisuel, elle dépend de plusieurs facteurs et doit être le résultat d'une maturation, estime le ministre. La priorité, dit-il, est accordée à l'amélioration des chaînes nationales actuelles. 200 millions de dinars sont consacrés à la formation dans l'audiovisuel. Concernant la presse écrite, il cite l'unité d'impression d'Ouargla qui tire 150 000 exemplaires par jour pour une trentaine de titres et la nouvelle imprimerie de Béchar qui sera prête à la fin de l'année. M. Mihoubi a parlé enfin du maillon faible qui est la distribution. Par ailleurs, la dépénalisation des délits de presse est une affaire de spécialistes, fait observer le ministre.