Décidément, les faussaires ne sont jamais à court d'idées pour trouver les moyens les plus «efficaces» pour tenter d'arnaquer et leurs concitoyens et les institutions publiques. En effet, les services de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'El-Tarf viennent de mettre à nu une affaire de retrait d'argent dans des bureaux de poste à l'aide de chèques scannés et de pièces d'identité falsifiées. Ainsi, les enquêteurs ont, suite à des plaintes déposées par des usagers d'Algérie Poste, faisant état de retraits d'argent à leur insu et de leurs comptes postaux de 50 millions de centimes, ceci à partir de la recette principale d'El-Tarf et de 04 millions de centimes à partir du bureau de poste de Zitouna, mis la main sur le présumé cerveau d'un groupe spécialisé dans le retrait d'argent avec des chèques scannés et de fausses pièces d'identité. Le mis en cause, âgé de 31 ans a déclaré aux enquêteurs que des retraits d'argent ont été opérés des bureaux d'Algérie-Poste dans au moins huit wilayas du pays dont Alger, Tébessa, Skikda, Guelma, Oum El-Bouaghi, Souk Ahras et El-Tarf, ceci grâce à la complicité de neuf personnes originaires de divers wilayas. Présenté, hier, devant le parquet d'El-Tarf, après enquête, le principal mis en cause dans cette affaire a été placé sous mandat, alors que les neuf présumés complices ont été mis sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, on apprend que les investigations se poursuivent pour mettre à nu toute cette affaire dont le préjudice se chiffrerait à plusieurs dizaines de millions de centimes. Il va sans dire que les moyens technologiques actuels, à la disposition de tout un chacun, permettent à certaines personnes indélicates de les utiliser à des fins inavouables, pour le gain facile. Il faut dire que ce n'est pas la première que ce genre d'affaire est dévoilé, notamment dans la confection de faux billets de banque, les faux documents officiels et autres pièces d'identité, entre autres les permis de conduire, les cartes grises et autre cartes nationales d'identité. Dans les années 80, les imprimantes couleur avaient été, interdites pour des raisons semblables.