Après plusieurs reports, l'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) s'est finalement résolu à mettre en vente de gré à gré le parc de logements évolutifs à ses locataires, estimé à quelque trois mille unités, situés au niveau de plusieurs sites de la périphérie de la ville des ponts, aux Quatre Chemins (Aïn El-Bey), Salah Derradji, Massinissa et Didouche Mourad. Selon des citoyens occupant un logement évolutif à la cité Guechi Ali, se trouvant à Oued Lahdjar (Didouche Mourad), postulant à son achat auprès de l'office public, «après une attente de plusieurs années, nous étions bien heureux, intéressés que nous sommes par la propriété de nos habitations, d'apprendre qu'enfin l'OPGI a décidé de nous céder ces logements dits évolutifs et pour lesquels nous avons beaucoup investi. Cet organisme vient de nous inviter à constituer des dossiers pour cet achat. Cette mesure de cession tombe à pic, car elle nous permet de bénéficier de l'acte de propriété, indispensable pour nous permettre de prétendre aux prêts des banques et à l'obtention du permis de construire de la mairie, pour d'éventuels agrandissements. Et pour tout cela, l'acte de propriété du logement est un document indispensable». Par ailleurs, poursuivent-ils, «la chute des cours du rond à béton constitue une aubaine pour les petites bourses que nous sommes, car cela va nous aider énormément à opérer les extensions souhaitées». Toutefois, les occupants de la cité de Oued Lahdjar se disent inquiets de rater le coche «car depuis cette première correspondance, c'est le silence radio pour ce qui nous concerne, nous, à Didouche Mourad, alors que pour les locataires des Quatre Chemins, de Salah Derradji, etc., ils ont été contactés de nouveau et quelques-uns ont déjà commencé les premiers versements». Dans ce cadre, il nous a été précisé que les prix proposés à la cession demandés par l'OPGI varient entre 25 et 30 millions de centimes l'unité, suivant l'emplacement de la cité en question. Et de poursuivre «la vente comporte des facilités consistant en la déduction du montant des mois de loyers déjà réglés du prix de cession, d'une part, et d'une réduction de 10% de ce qui reste à payer dans le cas d'une avance cash et de 3 à 4% dans celui d'un règlement de 50% de la somme, d'autre part». Pour plus d'information et de détails sur les procédures de cession, particulièrement pour le cas précis de la cité de Didouche Mourad, nous avons tenté de prendre attache avec l'OPGI, mais nos tentatives sont demeurée vaines.