Trois syndicats des chauffeurs de taxis, à savoir l'UGCAA, l'UNACT et le SNTT, affiliés à l'UGTA, se sont réunis le 4 du mois en cours pour créer leur coordination, avec comme finalité de déposer une plate-forme de revendications auprès du ministère des Transports. C'est ce qu'on appris hier auprès de M. Bouadjmi, membre du secrétariat national du SNTT et membre de cette nouvelle coordination. Notre interlocuteur a également confirmé que le principe du dépôt d'un préavis de grève nationale a été retenu. Concernant la plate-forme de revendications, notre source précise que le contenu n'a pas changé et que les doléances exprimées antérieurement ont été réitérées et s'articulent surtout autour de l'effacement des dettes fiscales et parafiscales des membres de la corporation durant la période s'étalant de 1992 à 2003, de la question des licences d'exploitation qui font l'objet de spéculation, ainsi que des facilitations pour l'acquisition de véhicules neufs. Pour les membres de la coordination, leur action commune pourrait avoir plus d'impact. Il s'agira pour eux d'amener la tutelle à s'engager pleinement dans la voix d'un dialogue fructueux pour la solution de ses problèmes en suspens depuis plusieurs années et que ces solutions doivent être concrétisées. Pour rappel, la naissance de cette coordination a été précédée par des réunions communes tenues au niveau régional dans le but de recenser les problèmes rencontrés par les chauffeurs de taxis. De l'avis des concernés, l'anarchie constatée dans cette activité ne peut en aucun cas être endossée par les seuls professionnels, étant donné que les pouvoirs publics ont également une part de responsabilité. Lors de la rencontre organisée à Oran le 3 du mois courant par l'UNACT, la question du statut du chauffeur de taxi a été évoquée, en mettant en relief le caractère révolu du texte.